17 mars 2016 - 00:00
Exclu des Jeux olympiques en nage synchronisée par équipe
Le Canada méritait sa place, croit Annabelle Frappier
Par: Le Courrier
Le Canada méritait sa place, croit Annabelle Frappier

Le Canada méritait sa place, croit Annabelle Frappier

Le Canada méritait sa place, croit Annabelle Frappier

Le Canada méritait sa place, croit Annabelle Frappier

L’équipe canadienne devait se classer dans le top 3 de la qualification olympique pour participer aux Jeux de Rio. Elle a terminé au 4e rang. Photo Courtoisie

L’équipe canadienne devait se classer dans le top 3 de la qualification olympique pour participer aux Jeux de Rio. Elle a terminé au 4e rang. Photo Courtoisie

À la surprise de plusieurs, le Canada ne ­participera pas aux Jeux olympiques de Rio de Janeiro à l’épreuve par équipe de nage synchronisée. L’équipe canadienne a pris la quatrième place de la qualification olympique, ­tenue les 5 et 6 mars au Brésil, à seulement 0,7139 point des Italiennes et du troisième rang, le dernier donnant un laissez-passer pour les Jeux.

Membre de l’équipe nationale, la Maskoutaine Annabelle Frappier est d’avis que le Canada méritait sa place pour les Jeux olympiques. Selon elle, le format de qualification a nui aux représentantes de l’unifolié. « Ce que je trouve fâchant, c’est que ce ne sont pas nécessairement les meilleures équipes qui y seront, ce n’est pas représentatif », a-t-elle lancé, lorsque rejointe par téléphone par LE COURRIER.

D’après la formule actuelle, huit équipes participeront aux Jeux olympiques. Le meilleur pays de chaque continent y ­accède, tandis que les trois autres places étaient obtenues lors de la qualification olympique.

En théorie, le Canada aurait représenté le continent américain en vertu de sa ­première place au championnat panaméricain, soutient Annabelle, mais dans les faits, il en sera autrement.

« Même si on a fini 1re au championnat ­panaméricain et qu’on est la meilleure équipe en Amérique, le Brésil obtenait le ­billet pour le continent puisqu’il est le pays hôte, ce qui nous forçait à passer par la qualification », explique la nageuse de 22 ans.

À la qualification olympique, Annabelle et ses coéquipières, Jacqueline Simoneau, ­Gabriella Brisson, Rebecca Maule, Samantha Nealon, Jannelle Ball, Claudia Holzner et Marie-Lou Morin, ont livré des performances à la hauteur et se sont engagées dans une chaude lutte avec l’Italie.

Quatrième après le programme technique, devant l’Espagne et derrière l’Italie, le Canada était en bonne position pour pouvoir mettre la main sur le dernier laissez-passer disponible.

« On était contentes de se retrouver devant l’Espagne. On ne les avait pas battues depuis 2005. On les voyait comme notre gros ­compétiteur à la qualification. On ne pensait pas que l’Italie allait passer devant nous », ­raconte l’ancienne des Vestales de Saint-Hyacinthe.

Le programme libre s’est lui aussi bien déroulé, à la grande fierté des Canadiennes. Ce sentiment de fierté a toutefois laissé place à la déception lors du dévoilement du pointage, qui relayait l’équipe au quatrième rang.

Même si le rêve olympique ne se réalisera pas cette année pour Annabelle Frappier, la nageuse se montrait plutôt sereine lors de son entretien avec LE COURRIER.

« On est très fières de ce qu’on a fait. On a bien nagé, on y a mis beaucoup de travail et on y croyait vraiment, mais c’est sûr qu’une partie de moi est déçue qu’on ne participe pas aux Jeux. On est passées vraiment proche. »

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