C’est Claire Gingras Lagüe, une participante régulière aux activités de bain libre ainsi qu’aux activités de conditionnement physique du Complexe aquatique, qui en franchissant le tourniquet, a permis d’atteindre cette marque symbolique.
Ancienne enseignante d’éducation physique à la retraite, la dame de 69 ans a reçu différents présents de la part des représentants de la Corporation aquatique maskoutaine (CAM), Éric Leuenberger et Josée Daudelin. On lui a notamment offert un accès gratuit à la baignade libre, des lunettes de natation, un casque de bain, ainsi qu’un gilet de sauveteur soulignant cet accomplissement. « Je fréquente la piscine publique à Saint-Hyacinthe depuis 1977 et je n’ai jamais arrêté de nager avec les années, même si le corps ne suit plus autant que je le voudrais », plaisante-t-elle.Mme Gingras Lagüe a déjà indiqué qu’elle offrirait son abonnement à une famille dans le besoin.
Un achalandage au-delà des attentes
Puisque le tourniquet digital a connu quelques défectuosités au cours des quatre derniers mois, et que plusieurs enfants passaient sous ce dernier lors du premier mois, durant lequel l’entrée était gratuite, la fiabilité des chiffres a été altérée. Mais comme l’explique le directeur général de la CAM, Éric Leuenberger, cette 100 000e visite aurait eu lieu encore plus rapidement n’eut été de ces impondérables.
« Depuis le 24 septembre, nous avons calculé une moyenne de fréquentation de 917 visiteurs par jour. Le premier mois a peut-être gonflé les chiffres en raison des nombreux curieux que nous avons attirés, mais la fréquentation moyenne demeure autour de 750 personnes, avec des pointes de 1 200 durant la fin de semaine », note-t-il.Sans grande surprise, les bains libres demeurent très populaires, tout comme les activités programmées telles que les cours de natation. On dénombrait 1 540 inscriptions pour la session d’hiver 2011, tandis que 1 854 personnes se sont inscrites aux différents cours débutant en janvier.« C’est 314 personnes de plus, mais ce qui est encore plus intéressant de constater, c’est que malgré l’achalandage, il reste des places disponibles, alors que ce n’était pas le cas avec les anciennes installations », conclut M. Leuenberger.
