« Nos ventes de doses de semence ont progressé de 9,1 % pour atteindre 25 M$ », indique avec enthousiasme Normand Renaud, directeur général du CIAQ.
La situation financière du CIAQ est étroitement liée aux activités de L’Alliance Semex, son bras international spécialisé dans la vente de semences sur les marchés étrangers. En 2009, un taux de change défavorable combiné à une chute du prix du lait à l’international avaient fait plonger le bénéfice net de 338 000 $. Deux ans plus tard, le bénéfice net sort du rouge et se chiffre à 5,2 M$. « Comme le prix du lait est bon, les éleveurs vont acheter des semences dont le prix est plus élevé », précise M. Renaud pour expliquer ce redressement important. Dans ce secteur où la compétition est féroce, il faut réussir à mettre la main sur le taureau le plus prometteur génétiquement.
À vendre
Normand Renaud confirme que les installations du CIAQ situées au siège social de la rue Sicotte à Saint-Hyacinthe sont toujours à vendre. La direction de la Faculté de médecine vétérinaire du Québec semble intéressée à acquérir le vaste terrain de son voisin, mais n’a pas déposé d’offre d’achat à ce jour.
Le CIAQ est également propriétaire du site de Sainte-Madeleine où logent 620 taureaux comparativement à 50 dans les étables basées à Saint-Hyacinthe.L’ensemble des taureaux est la propriété de L’Alliance Semex dont le CIAQ est propriétaire à hauteur de 45 %.