2 juillet 2020 - 13:31
Le Cinéma Saint-Hyacinthe vendu
Par: Maxime Prévost Durand
Les Cinémas RGFM, qui avaient acquis le Cinéma Beloeil l’an dernier, ont officialisé l’achat du Cinéma Saint-Hyacinthe dans les derniers jours. Sur la photo, on retrouve les nouveaux propriétaires, les frères Guillaume et Frédéric Venne, en compagnie de l’ancien propriétaire, Jean Colbert. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Les Cinémas RGFM, qui avaient acquis le Cinéma Beloeil l’an dernier, ont officialisé l’achat du Cinéma Saint-Hyacinthe dans les derniers jours. Sur la photo, on retrouve les nouveaux propriétaires, les frères Guillaume et Frédéric Venne, en compagnie de l’ancien propriétaire, Jean Colbert. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Le Cinéma Saint-Hyacinthe rouvrira avec de nouveaux propriétaires le 3 juillet. Son fondateur, Jean Colbert, vient tout juste de conclure la vente du cinéma maskoutain avec Les Cinémas RGFM, qui avaient déjà acheté le Cinéma Beloeil il y a environ un an.

L’officialisation de la vente s’est faite le 26 juin dans une rencontre organisée à Montréal, a indiqué en primeur au COURRIER Jean Colbert. « C’est la suite logique de la vente du Cinéma Beloeil », a-t-il soutenu dans un entretien téléphonique.

« Étant donné la proximité du Cinéma Beloeil avec celui de Saint-Hyacinthe, c’est quelque chose qu’on souhaitait [d’en faire l’acquisition] », a pour sa part souligné en entrevue Guillaume Venne, coactionnaire des Cinémas RGFM avec son frère Frédéric.

En plus du Cinéma Beloeil, Les Cinémas RGFM possédaient déjà des salles à Joliette, Drummondville et Sorel-Tracy.

Une rencontre réunissant les employés du Cinéma Saint-Hyacinthe a eu lieu mardi en compagnie des nouveaux propriétaires. Les frères Venne ont d’ailleurs confirmé que tous les employés garderont leur poste.

Des discussions en vue de l’acquisition du Cinéma Saint-Hyacinthe avaient été entamées avant les bouleversements de la COVID-19. Le contexte de la pandémie a accéléré le processus et il a été décidé que la transaction se ferait avant la réouverture des salles. « C’était une bonne occasion de le faire, de repartir à neuf au moment de la réouverture », a affirmé M. Colbert.

Malgré le contexte particulier des derniers mois, Guillaume Venne a affirmé n’avoir « aucune inquiétude sur la viabilité du cinéma ». Son frère, Frédéric, a quant à lui mentionné que l’entreprise était à un point où elle souhaitait consolider sa position dans le milieu des salles de cinéma.

« C’est une acquisition qui va nous permettre d’apprendre ce qu’est un cinéma VIP. C’est une expérience différente et unique que l’on retrouve ici », s’est réjoui Guillaume Venne.

La configuration des salles avec ses sièges en cuir plus larges et numérotés facilitera la reprise des activités, surtout avec les normes de distanciation qui devront être respectées. « Ça va être beaucoup plus facile ici qu’ailleurs », a acquiescé Frédéric Venne.

Le Cinéma Saint-Hyacinthe était la seule salle que Jean Colbert possédait toujours. Il l’avait bâti en juin 1997, soit il y a 23 ans presque jour pour jour. Il avait précédemment été le propriétaire du Cinéma Maska, au centre-ville de Saint-Hyacinthe, dans les années 1980, puis du Cinéma Paris sur l’avenue Saint-Joseph, jusqu’à ce que le projet du Cinéma Saint-Hyacinthe voit le jour. Après une cinquantaine d’années dans le milieu du cinéma, que ce soit en distribution ou en tant que propriétaire de salles, M. Colbert s’offrira une retraite bien méritée.

image