15 février 2018 - 00:00
Programme STIM
Le Collège Saint-Maurice s’associe à BBA
Par: Olivier Dénommée
Photo Sean Rodeck

Photo Sean Rodeck

Photo Sean Rodeck

Photo Sean Rodeck

Selon la directrice générale du Collège Saint-Maurice, Marie-Claude Tardif, le soutien et le mentorat de la firme BBA ajoutent énormément de crédibilité à son programme STIM et à ses projets comme Objectif Mars. D’autres partenariats de cette envergure sont à prévoir. Photo François Larivière

Selon la directrice générale du Collège Saint-Maurice, Marie-Claude Tardif, le soutien et le mentorat de la firme BBA ajoutent énormément de crédibilité à son programme STIM et à ses projets comme Objectif Mars. D’autres partenariats de cette envergure sont à prévoir. Photo François Larivière

Bonne nouvelle du côté du Collège Saint-Maurice (CSM) : son jeune programme de Robotique, aussi appelé Science, technologie, ingénierie et mathématique (STIM), a attiré l’attention de la firme de génie-conseil BBA qui lui accorde son soutien et son mentorat pour développer différents projets dans les prochaines années. Les effets de ces partenariats se feront sentir dès la prochaine année scolaire.


La directrice générale du CSM, Marie-Claude Tardif, ne voit que du bon dans ce partenariat avec la firme hilairemontaise. « On voulait donner de la profondeur à ce programme et on a travaillé depuis juin pour créer des alliances. Les gens de BBA nous ont écoutés avec beaucoup d’ouverture et, depuis décembre, onze ingénieurs sont maintenant mentors et sont chacun associés à un projet dans le programme STIM », explique-t-elle. Comme le collège privé a créé de toutes pièces son programme de robotique, l’appui des ingénieurs sera fortement apprécié par les professeurs pour certaines questions plus pointues, prévoit-elle.
Les mentors viendront aussi rencontrer les élèves, soit au début ou en cours de projet, et à la fin pour constater les résultats. « Chaque mentor offrira de quatre à six heures de son temps, sans autre profit que la satisfaction personnelle », estime la directrice.
Objectif Mars
Parmi les onze projets parrainés par BBA, Mme Tardif mentionne Objectif Mars pour les élèves de deuxième secondaire. « Ils devront bâtir un véhicule contrôlable à distance, capable de fonctionner dans différents contextes et d’endurer de grands écarts de température », note-t-elle. Un volet compétitif permettra aux jeunes de comparer la solidité et l’efficacité de leurs véhicules à la fin du projet qui s’échelonnera sur huit mois.
Une autre bonne nouvelle est arrivée au CSM à la mi-décembre, avec la confirmation d’une subvention issue du programme NovaScience du ministère de l’Économie, de la Science et de l’Innovation, d’une valeur d’un peu plus de 20 000 $, spécifiquement pour le projet Objectif Mars. Une partie de la subvention ira aux ressources humaines pour permettre un meilleur soutien des élèves dans le projet, annonce-t-on déjà.
Si l’autre programme introduit en 2017-2018 au Collège Saint-Maurice, Multimédia (ou IMT pour Information, médias et technologies), n’a pas encore droit à un partenariat comme celui pour STIM, Marie-Claude Tardif assure que « quelque chose de gros s’en vient ». « On cherche le même genre de mentorat, et on va trouver! »
Une lune de miel
Selon la directrice, l’intégration des 29 premiers garçons en 140 ans d’histoire du CSM se passe très bien en cette première moitié d’année scolaire. « C’est un dossier qu’on suit chaque semaine, mais les garçons sont bien intégrés et ils sont très participatifs! », indique-t-elle. Elle n’hésite pas à parler d’un « beau changement » au collège.
La prochaine année augure bien pour le CSM, alors que six classes de première secondaire feront leur entrée au lieu de cinq. Parmi les nouveaux inscrits, 40 % sont des garçons, qui sont nombreux à s’intéresser aux programmes IMT et STIM, mais aussi, dans une moindre mesure, au PEI et au volet Découverte. Les nouveaux programmes du CSM attirent tellement de jeunes qu’une liste d’attente est déjà instaurée. « Il y a vraiment un engouement pour ces programmes-là, et c’est tant mieux : le goût des sciences, ça se développe au secondaire. Après, il est trop tard! », insiste Mme Tardif.

image