15 août 2013 - 00:00
Le COVABAR demande l’aide du public
Par: Le Courrier
Afin de préserver la qualité des différents plans d’eau, le Comité de concertation et de valorisation du bassin de la rivière Richelieu (COVABAR) invite la population à être vigilante face aux éclosions de cyanobactéries ou algues bleu-vert.

Les fleurs d’eau d’algues bleu-vert peuvent être retrouvées partout où il y a de l’eau, en particulier lors de la fin de la saison estivale. La première chose à faire pour contrer la prolifération des cyanobactéries est tout simplement de signaler leur existence dès qu’on les aperçoit.

De simples mesures correctives peuvent grandement contribuer à stopper les algues bleu-vert. Cependant, si aucun signalement n’est effectué, la qualité de l’eau peut rapidement se détériorer au point d’interdire la baignade. En effet, certaines espèces de cyanobactéries peuvent émettre des toxines qui peuvent affecter les êtres vivants. En présence d’une fleur d’eau suspectée, il est suggéré d’agir avec prudence en évitant tout contact direct avec la fleur d’eau. Cette mesure s’applique également aux animaux domestiques qui sont également à risque. Pour prévenir l’apparition de cyanobactéries, il est conseillé aux riverains de laisser pousser la végétation naturelle le long des cours d’eau, ce qui permet également une diminution des risques d’érosion. L’épandage des engrais en bordure des rives devrait être évité de même que l’utilisation de produits nettoyants avec phosphates. Le public, plus particulièrement les riverains ainsi que les plaisanciers, est convié à observer les plans d’eau (rivières, ruisseaux, étangs et lacs) afin de signaler la présence de cyanobactéries. Une fleur d’eau peut ressembler à un déversement de peinture, à un potage au brocoli, ou à un mélange de fines particules ou de filaments très courts. Ces phénomènes s’observent surtout dans des milieux lents où le courant est faible. Il ne faut pas confondre les fleurs d’eau avec des phénomènes naturels tels que des dépôts de pollen, des algues ou des plantes aquatiques. Afin d’aider le public, le ministère du Développement durable, de l’Environnement, de la Faune et des Parcs (MDDEFP) met en ligne divers outils d’information et de suivi sur son site Internet au www.mddep.gouv.qc.ca . Un guide est aussi offert afin de faciliter l’identification des cyanobactéries www.mddep.gouv.qc.ca/eau/eco_aqua/cyanobacteries/guide.htm . Si la présence d’une fleur d’eau de cyanobactérie est suspectée, le public est fortement encouragé à signaler sa présence au MDDEFP au 1 800 561-1616 ou au COVABAR au 450 446-8030 qui enclenchera le processus d’identification et de suivi.

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