17 janvier 2013 - 00:00
Le grand, grand rêve de Yan England
Par: Le Courrier
Yan England sera de la 85<sup>e</sup> cérémonie des Oscars le 24 février à Los Angeles grâce à son court métrage <em>Henry</em>.

Yan England sera de la 85<sup>e</sup> cérémonie des Oscars le 24 février à Los Angeles grâce à son court métrage <em>Henry</em>.

Yan England sera de la 85<sup>e</sup> cérémonie des Oscars le 24 février à Los Angeles grâce à son court métrage <em>Henry</em>.

Yan England sera de la 85<sup>e</sup> cérémonie des Oscars le 24 février à Los Angeles grâce à son court métrage <em>Henry</em>.

Il n'y a pas de mots pour décrire les émotions vécues par l'acteur, animateur et réalisateur Yan England, jeudi matin, alors qu'il apprenait en direct de son émission matinale à CKOI la nomination de son court métrage Henry aux Oscars.

Deux jours après avoir appris que son film était en lice dans la catégorie du meilleur court métrage dans le cadre de la 85e cérémonie des Oscars, Yan England n’avait toujours pas trouvé le mot juste pour exprimé ce qu’il ressent.

« C’est de la pure joie, de la fébrilité, de l’extase. Il faudrait trouver un mot qui exprime tout cela en même temps », avance Yan England en entrevue avec LE COURRIER.« Depuis que j’ai l’âge de cinq ans que je regarde les Oscars et je me suis toujours dit que ce serait cool d’y aller un jour, poursuit-il. Mais cela restait un grand, grand rêve. »Mettant en vedette les acteurs Gérard Poirier et Marie Tifo, Henry qui relate l’histoire du grand-père d’England et de son combat avec la maladie d’Alzheimer est le deuxième court métrage réalisé par ce dernier. Après s’être impliqué tant émotionnellement que monétairement dans ce film dont il est le scénariste, producteur et réalisateur, la plus grande fierté que retient England de son éventuelle visite au Kodak Theatre (maintenant appelé le Dolby) est certes la visibilité dont aura bénéficié son film au cours du tourbillon médiatique dont il fait l’objet depuis une semaine. « Le grand bonheur que j’ai est de voir que mon film a une continuité. Avec cette nomination, on parle du film. Et c’est ça mon souhait, qu’il soit vu », exprime-t-il.« Les Oscars, c’est tellement gros! Ça s’est toujours passé dans ma télévision et là, c’est l’histoire de mon grand-père qui va être là! »Avec une chance sur cinq de remporter la célèbre statuette, celui qui a passé cinq années à Los Angeles pour perfectionner son jeu d’acteur avoue n’avoir aucune attente pour les Oscars ni même pour sa carrière. Mais il se réjouit de la chance qu’il a de représenter le Québec dans le cadre de cette cérémonie hautement médiatisée.« Est-ce que cela va changer quelque chose dans ma vie? Je n’en ai aucune idée. Mais je sais que les gens que je croise dans la rue me lèvent tous le pouce pour me féliciter parce que c’est le fun pour le Québec. C’est la troisième année que la province est représentée aux Oscars, et ce, grâce aussi au long métrage de Kim Nguyen [Rebelle]. C’est une belle visibilité pour le Québec! »Si Henry n’a bénéficié d’aucune subvention pour sa réalisation et a nécessité la participation d’une cinquantaine de bénévoles, il pourrait bien en être autrement pour les projets à venir d’England. Gradué du Collège Antoine-Girouard, cet Hilairemontais d’origine n’avait pas encore la fibre d’un réalisateur à l’époque, mais était déjà promis à une belle carrière sous les projecteurs avec son interprétation d’Einstein dans la série Watatatow dès l’âge de huit ans. England ne compte toutefois pas moins de beaux souvenirs de son passage dans la région maskoutaine. « Pour moi, Saint-Hyacinthe, c’est là que se sont passées mes meilleures années! De par les professeurs, l’option musique ou les meilleurs amis que je me suis faits. J’en garde de très beaux souvenirs! »

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