18 mai 2017 - 00:00
Centre-ville
Le marché locatif résidentiel en santé
Par: Jean-Luc Lorry
Le marché locatif résidentiel en santé

Le marché locatif résidentiel en santé

Le marché locatif résidentiel en santé

Le marché locatif résidentiel en santé

Un troisième immeuble est en construction sur le site du complexe le Notre-Dame situé à proximité du centre-ville. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Un troisième immeuble est en construction sur le site du complexe le Notre-Dame situé à proximité du centre-ville. Photo François Larivière | Le Courrier ©

L’ancienne bâtisse de la communauté des Sœurs de Saint-Joseph a été transformée en un complexe résidentiel locatif de cinq étages.   Photo François Larivière | Le Courrier ©

L’ancienne bâtisse de la communauté des Sœurs de Saint-Joseph a été transformée en un complexe résidentiel locatif de cinq étages. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Le marché locatif résidentiel va bon train au centre-ville. Le promoteur immobilier, Constructions Fluet débute la construction d’un troisième immeuble de 40 logements sur l’avenue Bourdage Nord. À une centaine de mètres, la Maison d’Élisabeth, propriété du Groupe Robin, affiche un taux d’occupation de 75 %. 


« Il est plus facile de louer que de vendre en raison de l’accessibilité à un prêt hypothécaire qui a été resserrée l’an dernier. La location a donc pris de l’ampleur », indique Nellie Robin, coprésidente du Groupe Robin.

Inaugurée en septembre 2015, la Maison d’Élisabeth anciennement occupée par la communauté des Sœurs de Saint-Joseph compte 123 appartements. Ce complexe résidentiel locatif trouve facilement preneur puisqu’il reste 31 logements disponibles, dont 16 studios. 

Chez Constructions Fluet, l’on constate une forte demande pour s’établir à quelques coins de rue du centre-ville.

«. Notre concept répond à un besoin de la clientèle qui quitte une maison pour retrouver le confort dans nos appartements. Je pense que la proximité des services ainsi que la tranquillité sont des agréments que recherchent nos futurs locataires », mentionne Enrico Fluet, président de Construction Fluet. 

Le complexe résidentiel que son entreprise bâtit, le Notre-Dame, regroupe trois immeubles de 40 logements chacun. Dans le second édifice qui sera accessible le mois prochain, seulement un appartement de type 3 et demi est encore disponible.

Concernant le troisième immeuble, il sera possible d’y aménager à partir de juin 2018. 

Tour Réseau Sélection

La construction cet automne d’une tour de 10 à 15 étages d’environ 200 logements destinés à une clientèle de retraités en plein centre-ville ne laisse pas indifférent les deux promoteurs maskoutains. 

Le promoteur Réseau Sélection de Laval compte bâtir cet édifice sur une large portion du stationnement public Intact.

« Sans être très familier avec ce dossier, je constate que l’arrivée de Réseau Sélection fait ressurgir la problématique du stationnement. Je pense qu’un investissement pour la municipalité est toujours bon. Par contre, il faudrait d’abord régler le problème des infrastructures disponibles et ensuite attirer les promoteurs privés », considère Enrico Fluet.

Ce projet immobilier vivement encouragé par les autorités municipales devrait condamner à terme 180 cases gratuites de stationnement qui jouxtent le Centre des arts Juliette-Lassonde.

« On ne devrait pas être dans un sentiment d’urgence parce qu’un promoteur a des intentions au centre-ville. Il y a déjà un défi de stationnement dans ce secteur de la Ville », estime Nellie Robin qui rejoint sur ce point la position de la SDC Centre-ville.

Faubourg de la Gare

Proche du centre-ville, le promoteur de Brossard, Bellus développement immobilier, prévoit la construction de six immeubles regroupant 160 condominiums. 

Ce complexe immobilier nommé Faubourg de la Gare sera construit sur le site des anciennes usines Goodyear et ET Corset, à côté de la voie ferrée. 

Sur le site web de ce projet résidentiel, dont la phase 1 était annoncée au départ pour cet été, on précise que ces appartements seront disponibles seulement à partir du printemps 2018.

Stéphane Arès, l’un des deux agents immobiliers responsables de la vente de ces condominiums, n’a pas retourné nos appels. 

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