11 février 2016 - 00:00
MRC des Maskoutains
Le mentorat d’affaires à l’honneur
Par: Jean-Luc Lorry
Le mentorat d’affaires a été mis à l’honneur lors d’une activité organisée par la MRC des Maskoutains, le Groupe ProConseil et le MAPAQ Montérégie-Est. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Le mentorat d’affaires a été mis à l’honneur lors d’une activité organisée par la MRC des Maskoutains, le Groupe ProConseil et le MAPAQ Montérégie-Est. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Le mentorat d’affaires a été mis à l’honneur lors d’une activité organisée par la MRC des Maskoutains, le Groupe ProConseil et le MAPAQ Montérégie-Est. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Le mentorat d’affaires a été mis à l’honneur lors d’une activité organisée par la MRC des Maskoutains, le Groupe ProConseil et le MAPAQ Montérégie-Est. Photo François Larivière | Le Courrier ©

La MRC des Maskoutains en collaboration avec le Groupe ProConseil et le MAPAQ Montérégie-Est a organisé dernièrement une activité visant à faire la promotion du mentorat d’affaires.

Dans le cadre d’une soirée réseautage tenue au pub Le Bilboquet, des entrepreneurs mentors et de jeunes mentorés étaient ­venus témoigner de leur expérience de jumelage.

« Le mentorat est bénéfique à la fois pour les entrepreneurs d’expérience qui font ­bénéficier de l’expertise acquise durant leur carrière, et pour des jeunes qui veulent ­obtenir du succès en affaires », considère ­Isabelle Éthier, conseillère en relations ­humaines et transfert au Groupe ProConseil qui dispose de bureaux à Saint-Hyacinthe.

Propriétaire d’un verger de 16 000 ­pommiers à Dunham, Serge Brodeur a ­occupé le poste de vice-président principal finance et administration chez L’Oréal Canada.

M. Brodeur a décidé de faire profiter de sa solide expérience professionnelle aux jeunes entrepreneurs en faisant du ­mentorat.

« Je suis devenu mentor pour participer à l’essor et au bien-être économique de ma communauté. Pour moi, un mentor et une personne qui écoute et souhaite le succès du mentoré. Il est important d’échanger avec lui sur ses réflexions, ses rêves, ses doutes et ses problèmes », a témoigné M. Brodeur.

Résident de Saint-Pie, Hugo Berthiaume s’est lancé en affaires il y a quatre ans en fondant l’entreprise Petit Muso qui se spécialise dans la fabrication de gâteries naturelles pour chiens.

M. Berthiaume est détenteur d’un bac en géographie, d’une mineure en télédétection par satellite et d’un diplôme en textile.

« Au début, j’ai eu des sueurs froides. Grâce à l’aide de mentors, j’ai réussi à me sortir de tempêtes. Aujourd’hui, je vis un rêve puisque mes produits sont commercialisés chez 300 détaillants au Québec », indique avec enthousiasme Hugo Berthiaume.

Ce dynamique entrepreneur s’est fié aux conseils avisés du producteur agricole Simon Giard, actuel président de la Chambre de commerce et de l’industrie Les Maskoutains. « Simon a été mon mentor pendant un an et demi. Il m’a aidé à sortir de l’isolement », précise-t-il.

Aujourd’hui, celui-ci est épaulé par un mentor qui a occupé des postes de direction dans plusieurs entreprises maskoutaines comme la Fromagerie de Corneville ­(aujourd’hui Agropur), Barry Callebaut et Baxters.

« Je dispose de 30 années d’expérience dans l’industrie manufacturière. Je pose beaucoup de questions à Hugo pour lui éviter les pièges », indique Richard Séguin, qui occupe maintenant le poste de chef des opérations chez Jefo ­Nutrition.

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