19 novembre 2015 - 00:00
De passage à l’école Bois-Joli-Sacré-Coeur
Le plaisir, le dépassement et la persévérance, d’après Hugo Houle
Par: Maxime Prévost Durand
Hugo Houle s’est montré très généreux avec les élèves de l’école Bois-Joli-Sacré-Coeur lors de son passage le 11 novembre. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Hugo Houle s’est montré très généreux avec les élèves de l’école Bois-Joli-Sacré-Coeur lors de son passage le 11 novembre. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Hugo Houle s’est montré très généreux avec les élèves de l’école Bois-Joli-Sacré-Coeur lors de son passage le 11 novembre. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Hugo Houle s’est montré très généreux avec les élèves de l’école Bois-Joli-Sacré-Coeur lors de son passage le 11 novembre. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Le plaisir, le dépassement de soi et la persévérance, voilà la recette du succès selon le cycliste Hugo Houle, seul Québécois membre d'une équipe du circuit World Tour en ce moment. Profitant de quelques semaines en sol québécois ­durant la saison morte, l'athlète de 25 ans a offert une rare conférence à l'école Bois-Joli-Sacré-Coeur le 11 novembre.

Puisqu’il est appelé à voyager aux quatre coins de la planète durant toute l’année pour participer à certaines des plus grandes courses du circuit professionnel, rares sont les occasions d’entendre une conférence d’Hugo Houle.

Mais le professeur d’éducation ­physique François Lamothe-Michaud a eu du flair en lui écrivant au cours des ­derniers mois, une invitation que le natif de Sainte-Perpétue s’est fait un plaisir d’accepter. « Je voulais vraiment l’avoir comme conférencier parce qu’il véhicule les valeurs qu’on souhaite donner à nos jeunes », lance l’enseignant.

Dans sa conférence, Hugo Houle ­raconte que, plus jeune, il était « trop ­tannant », forçant sa mère à lui trouver une activité sportive pour qu’il puisse ­dépenser ses surplus d’énergie. C’est en triathlon qu’il a fait ses premiers pas, avant de se rendre compte qu’il avait de plus grandes habiletés en cyclisme.

« Quand j’avais votre âge, je n’étais pas le plus sage ni le meilleur à l’école, mais j’ai trouvé ma passion et j’ai fait les ­démarches et le travail pour me rendre où je suis aujourd’hui », a-t-il lancé aux ­petites oreilles attentives devant lui.

En une seule année, il peut parcourir en moyenne 28 000 kilomètres les deux fesses bien assises sur sa selle. « J’accumule plus de kilomètres avec mon ­vélo qu’en voiture », dit-il en riant aux élèves.

Le cycliste tente de vulgariser le fonctionnement de son vélo, en plus de faire vivre, à travers la projection d’une vidéo, la sensation de rouler dans un peloton.

Le porte-couleur de l’équipe AG2R La Mondiale explique son cheminent, ­passant de ses premiers Jeux du Québec – « Je n’ai pas été capable de clipper mes souliers aux pédales et ça m’a sorti du ­peloton. J’avais fini seul derrière », se ­souvient-il -, à son arrivée au sein de l’équipe Louis Garneau sur la scène ­provinciale. « C’est à ce moment que j’ai commencé à remporter des épreuves plus significatives, comme les Mardis Lachine et le championnat canadien junior. »

S’en est suivie son intégration à l’équipe Spidertech et ses premiers pas en Europe, avant de joindre, en 2012, la formation AG2R La Mondiale sur le circuit World Tour. L’an dernier, il a participé à l’une des plus prestigieuses compétitions après le Tour de France, soit le Giro ­d’Italie.

« Des gens m’ont dit que je ne serais pas capable, mais je ne me suis pas arrêté. » Parce qu’après tout, « l’important est de croire en ses rêves ».

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