22 novembre 2012 - 00:00
Les Soeurs de la Charité cèdent une résidence à la Fondation Denis-Chartier
Le plus important don de l’histoire de la Ville de Saint-Hyacinthe
Par: Le Courrier

Une fois de plus, les Soeurs de la Charité ont fait preuve d'une grande générosité envers la communauté maskoutaine. Tel que promis il y a trois ans, elles ont officiellement cédé la Maison Marie-Luce-Labossière à la Fondation Denis-Chartier. Preuve que la bonté se perpétue depuis des siècles au sein de la communauté religieuse de Saint-Hyacinthe.

« Il s’agit certainement de l’un des plus gros dons de l’histoire à Saint-Hyacinthe », a témoigné Benoit Chartier, président de la Fondation Denis-Chartier, après avoir procédé à la signature de l’acte de donation.

Il y a trois ans, les Soeurs de la Charité avaient annoncé, lors du 20e Omnium de golf Denis-Chartier, leur intention de céder la bâtisse de la rue Bourdages, anciennement appelée la Maison Marguerite-d’Youville, à la Fondation Denis-Chartier qui supporte, depuis 1995, les activités du Pavillon Marie-Luce-Labossière dont la mission est de venir en aide aux patients en convalescence et aux gens dans le besoin.Cette décision avait été prise au terme d’une année de négociations. Un protocole d’entente voulant que les Soeurs de la Charité accompagnent l’organisme pendant trois ans afin d’assurer le succès de la transition avait alors été convenu. Trois ans plus tard, les Soeurs de la Charité ont respecté leur promesse et ont officiellement cédé la Maison Marie-Luce-Labossière à la fondation maskoutaine. « Nous sommes tous contents d’arriver à ce jour, avance Soeur Diane Beaudoin, Supérieure générale des Soeurs de la Charité. Dès le début, nous avons été des partenaires dans ce projet. Et aujourd’hui nous sommes toutes très fières de pouvoir aider la Fondation Denis-Chartier dans sa mission parce que nous croyons vraiment qu’il s’agit d’une oeuvre importante et unique pour la ville de Saint-Hyacinthe. »Benoit Chartier a d’ailleurs exprimé toute sa reconnaissance et son admiration envers la communauté religieuse maskoutaine en précisant l’importance que représente cette donation pour la Fondation Denis-Chartier.« Le rêve de la Maison Marie-Luce-Labossière a commencé le 27 avril 1995 quand nous avons pris les premières douze chambres au premier étage de la maison. Soeur Jeannine Daoust, qui était la Soeur Supérieure de la congrégation à l’époque, avait mentionné qu’elle considérait que la Fondation Denis-Chartier grâce au Pavillon Marie-Luce-Labossière perpétuait l’oeuvre de Sainte Marguerite-d’Youville. Et je pense qu’avec les années, la Fondation Denis-Chartier et la Maison Marie-Luce-Labossière ont respecté le créneau de Soeur Marguerite-d’Youville qui est de venir en aide aux pauvres et aux malades. »Créée en 1994 en la mémoire de Denis-Chartier, propriétaire de DBC Communications et éditeur du Courrier de Saint-Hyacinthe, décédé du cancer en 1990, la Fondation Denis-Chartier supporte les personnes atteintes du cancer ou de maladies dégénératives. Aujourd’hui, 75 patients, dont 30 atteints du cancer, résident à la Maison Marie-Luce-Labossière qui compte 33 employés à temps plein et gère un budget annuel de plus de 1 M$. À l’origine, l’édifice servait à accueillir les Soeurs de la Charité logeant à l’Hôtel-Dieu et désireuses de se rapprocher de leur communauté. Le Pavillon Marie-Luce-Labossière a été nommé en l’hommage à son importante donatrice, Marie-Luce Labossière. Atteinte du cancer, cette Montréalaise désirait recevoir des soins de chimiothérapie à Saint-Hyacinthe. Ne pouvant se permettre l’aller-retour à Montréal, elle s’est installée au pavillon et y est demeurée plus de trois ans. Avant son décès, elle a légué ses biens en échange de la promesse d’employer ceux-ci à la mise sur pied d’une fondation destinée aux personnes malades.

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