21 avril 2016 - 00:00
Rivière Yamaska
Le pont Bouchard disparaît
Par: Benoit Lapierre
Le pont Bouchard à l’état de squelette, tel qu’il apparaissait hier matin. L’entrepreneur a aménagé une plate-forme du côté nord, en contrebas du pont, pour faciliter l’accès au chantier. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Le pont Bouchard à l’état de squelette, tel qu’il apparaissait hier matin. L’entrepreneur a aménagé une plate-forme du côté nord, en contrebas du pont, pour faciliter l’accès au chantier. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Le pont Bouchard à l’état de squelette, tel qu’il apparaissait hier matin. L’entrepreneur a aménagé une plate-forme du côté nord, en contrebas du pont, pour faciliter l’accès au chantier. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Le pont Bouchard à l’état de squelette, tel qu’il apparaissait hier matin. L’entrepreneur a aménagé une plate-forme du côté nord, en contrebas du pont, pour faciliter l’accès au chantier. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Entreprise pendant la semaine du 4 avril, la démolition du pont Bouchard, au centre-ville de Saint-Hyacinthe, se poursuit en accéléré depuis quelques jours. L’opération sera complétée au début du mois de mai.

L’entrepreneur général, Grandmont et fils, de Drummondville, s’est attaqué à la structure même du pont le vendredi 15 avril et ses équipes vont poursuivre le travail au cours des deux prochaines ­semaines, du lundi au vendredi entre 7 h et 20 h, a annoncé le ministère des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports (MTQ).

La démolition s’effectue par étape et plusieurs éléments de la structure ont déjà été retirés du pont. Pour la suite des opérations, des barges positionnées sur la rivière recueillent les débris, lesquels sont ensuite évacués vers une aire d’entreposage fermée. Les émissions de poussière sont contrôlées par des ­ouvriers munis de lance, postés sur le dessus du pont. Durant la démolition et tout au long du chantier, les accès sous le pont (piste cyclable et rivière) sont barrés, rappelle le MTQ.

La navette gratuite mise en place par l’entrepreneur pour permettre aux ­piétons et cyclistes de passer d’une rive à l’autre durant les travaux fonctionne du lundi au mercredi de 7 h à 21 h, le jeudi de 7 h à 22 h, le vendredi et le samedi de 7 h à 23 h et le dimanche, de 8 h à 22 h. Le ­départ du minibus s’effectue chaque heure à partir de l’intersection des ­Cascades et Concorde Nord (ex.: 8 h), après quoi il faut compter quinze ­minutes avant le passage à chaque arrêt : le stationnement du Maxi, avenue Saint-Luc (8 h 15), l’arrêt de la rue Wilson et de la rue Jolibois (8 h 30), le retour à l’arrêt du stationnement Maxi (8 h 45) et retour à l’intersection des Cascades et Concorde Nord (9 h). La fréquence des passages peut varier selon le moment de la journée et la circulation, signale le MTQ.

Depuis le 4 avril, c’est aussi l’entrepreneur général qui s’occupe des signaleurs qui gèrent la circulation aux heures de pointe le long de l’avenue Concorde Nord, pour le détour par le pont Morison. Comme la navette, ce service est prévu à son contrat de 9,2 M$ et est donc à la charge du MTQ.

Durant toute la période où le pont ­Bouchard est demeuré fermé par mesure préventive, soit du 2 octobre 2015 au 3 avril, c’est la Ville de Saint-Hyacinthe qui a veillé à ce que des signaleurs soient en poste le long de la rue Concorde Nord. La directrice des Communications à la Ville, Brigitte Massé, a indiqué que la ­dépense totale engendrée par cette ­mesure s’est élevée à 176 138 $. La Ville estime que cette facture devrait être assumée par le propriétaire du pont à remplacer, c’est-à-dire le gouvernement du Québec, d’autant plus que c’est le MTQ qui a ordonné sa fermeture d’urgence, six mois avant le lancement des travaux de démolition et de reconstruction. Les discussions à ce ­propos ne sont pas terminées avec le Ministère, a précisé Mme Massé.

Si tout se déroule selon l’échéancier qui a été établi, la construction du ­nouveau pont sera achevée à la fin du mois de novembre.

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