20 février 2014 - 00:00
Accès à l'information
Le président de la Cité refuse de commenter
Par: Le Courrier
Le président par intérim de la Cité, André Barnabé, n'a pas voulu commenter l'embauche d'un avocat réputé pour défendre son organisme devant la Commission d'accès à l'information.

Le président par intérim de la Cité, André Barnabé, n'a pas voulu commenter l'embauche d'un avocat réputé pour défendre son organisme devant la Commission d'accès à l'information.

Le président par intérim de la Cité, André Barnabé, n'a pas voulu commenter l'embauche d'un avocat réputé pour défendre son organisme devant la Commission d'accès à l'information.

Le président par intérim de la Cité, André Barnabé, n'a pas voulu commenter l'embauche d'un avocat réputé pour défendre son organisme devant la Commission d'accès à l'information.

Le président par intérim de la Cité de la biotechnologie, André Barnabé, refuse de commenter l'embauche d'un avocat réputé pour empêcher la divulgation publique des dépenses et de certains documents administratifs de cet organisme devant la Commission d'accès à l'information du Québec.

Lorsque rejoint par LE COURRIER, il a d’abord soutenu ne pas avoir de commentaires à émettre sur le dossier, pour ensuite préciser qu’il ne pouvait discuter d’un article de journal (en référence à la parution du COURRIER du 13 février 2014) qu’il n’avait pas lu et dans lequel il était question de l’embauche par la Cité de Me Raymond Doray, du cabinet Lavery.

Après avoir pris connaissance de l’article en question, M. Barnabé n’a toujours pas voulu répondre aux questions du COURRIER. « Tant et aussi longtemps que la Cité sera une société privée, je ne discuterai pas de son fonctionnement », a-t-il mentionné. Or, une partie des frais d’avocat de la Cité risque d’être épongée par des fonds publics puisque la Ville de Saint-Hyacinthe a octroyé 400 000 $ à la Cité cette année, en guise de contribution annuelle à son budget de fonctionnement.D’après le doyen de la Faculté de droit de l’Université de Montréal, les avocats du calibre de Me Raymond Doray peuvent exiger entre 500 et 700 $ l’heure pour leurs services. Le caractère privé dont se targue la Cité de la biotechnologie préoccupe vivement le maire de Saint-Hyacinthe, Claude Corbeil. Dernièrement, les élus maskoutains ont mandaté la firme d’avocats Dufresne, Hébert, Comeau, spécialisée en droit municipal, afin qu’elle émette une opinion juridique sur la question. À savoir s’il sera candidat ou non au poste de président de la Cité, André Barnabé a souligné qu’il s’agissait d’une décision « prématurée » et que ce serait à voir lors de la prochaine assemblée générale annuelle de l’organisme, une assemblée à laquelle le grand public et les représentants des médias ne peuvent assister. La demande d’accès à l’information dans laquelle est impliquée la Cité de la biotechnologie oppose le rédacteur en chef du COURRIER, Martin Bourassa, à la Ville de Saint-Hyacinthe. M. Bourassa conteste la réponse de la Ville, qui a refusé de lui remettre des documents se rapportant à la gestion et à l’administration de la Cité sous prétexte que la demande aurait dû être adressée à la Cité plutôt qu’à elle. L’audience devant la Commission d’accès devrait se tenir le 20 mai. Un premier rendez-vous prévu le 11 février a été reporté à la demande de la Cité de la biotechnologie qui s’est invitée à titre de tiers dans le débat.

image