5 décembre 2019 - 15:56
Entre les lignes
Le prix à payer
Par: Le Courrier
Voici un message d’intérêt public à l’égard des entreprises privées qui ont ou qui veulent conclure des ententes avec des organismes publics, comme des Municipalités. Si vous souhaitez brasser des affaires avec des organismes publics et être rétribués pour vos biens ou services avec de l’argent public, ne vous surprenez pas si vous trouvez un journaliste du COURRIER sur votre route la plupart du temps.

La transparence est le prix à payer quand vous traitez avec ces instances publiques. Si vous n’êtes pas très à l’aise à l’idée de voir vos noms, vos ententes ou vos factures et honoraires dans le journal à un moment ou à un autre, alors limitez vos affaires au secteur privé. Un même conseil s’applique à ceux et à celles qui décident de faire carrière dans le réseau public, parapublic ou dans des organisations de cette nature.

Soyez prêts à rendre des comptes, à être imputables de vos décisions et à faire preuve de transparence. Vos salaires, allocations de dépenses, factures de voyage et tutti quanti risquent un jour ou l’autre d’intéresser les médias et vous ne pourrez pas nécessairement vous en soustraire. Étirer le temps peut-être, mais pas éternellement. À cet effet, nous avons bien hâte de voir ce que nous réserve la Ville de Saint-Hyacinthe et la MRC des Maskoutains avec la création d’une nouvelle entité de gouvernance à saveur économique, en remplacement de Développement économique de la MRC des Maskoutains (DEM), qui avait vu naissance après l’éclatement du CLD des Maskoutains. Comme le jello n’a jamais pris entre DEM et Saint-Hyacinthe Technopole, on a dû se résoudre à revoir la recette. Au point de faire éclater Saint-Hyacinthe Technopole au passage? On verra bien. Pour l’instant, il semble que le modèle retenu soit la création d’un nouvel organisme inspiré fortement du modèle des CLD. Il aurait son propre conseil d’administration chapeauté par un chaperon, soit un comité de surveillance. Mais déjà, on peut se demander comment cette nouvelle créature parviendra à tenir les journalistes à distance si son financement lui provient majoritairement de fonds publics par l’entremise du gouvernement et des Municipalités.

image