18 janvier 2018 - 00:00
Marché immobilier à Saint-Hyacinthe
Le retour du soleil après la pluie
Par: Le Courrier
L’année 2017 aura été celle d’une envolée après deux ou trois années d’atterrissage en raison des nouvelles règles de financement hypothécaire. C’est le retour du soleil après la pluie, selon Stéphane Arès, président de la Chambre immobilière de Saint-Hyacinthe. Istock Photo

L’année 2017 aura été celle d’une envolée après deux ou trois années d’atterrissage en raison des nouvelles règles de financement hypothécaire. C’est le retour du soleil après la pluie, selon Stéphane Arès, président de la Chambre immobilière de Saint-Hyacinthe. Istock Photo

L’année 2017 aura été celle d’une envolée après deux ou trois années d’atterrissage en raison des nouvelles règles de financement hypothécaire. C’est le retour du soleil après la pluie, selon Stéphane Arès, président de la Chambre immobilière de Saint-Hyacinthe. Istock Photo

L’année 2017 aura été celle d’une envolée après deux ou trois années d’atterrissage en raison des nouvelles règles de financement hypothécaire. C’est le retour du soleil après la pluie, selon Stéphane Arès, président de la Chambre immobilière de Saint-Hyacinthe. Istock Photo

Globalement, l’année 2017 a été à l’image de la précédente dans le marché immobilier résidentiel de l’agglomération de Saint-Hyacinthe. Une hausse de 1 % des ventes résidentielles est attribuable à une forte poussée des ventes de maisons unifamiliales.


En contrepartie, les ventes de condos et d’édifices à logements (plex) ont connu une année plus difficile avec des reculs marqués par rapport à l’année précédente, selon le bilan annuel dressé par la Chambre immobilière de Saint-Hyacinthe.
« L’année 2017 aura été celle d’une envolée après deux ou trois années d’atterrissage en raison des nouvelles règles de financement hypothécaire. C’est le retour du soleil après la pluie. L’année 2018 devrait être assez bonne, sinon meilleure, même si le marché maskoutain est toujours relativement stable. Sans être spectaculaires, nos chiffres sont toujours assez bons », mentionne Stéphane Arès, président de la chambre immobilière maskoutaine.
Son optimisme prend racine dans les différents indicateurs économiques qui font état d’une situation de plein emploi, d’un afflux important de la clientèle immigrante, des taux d’intérêt sous contrôle et du niveau de confiance élevé des consommateurs.
Quelques statistiques
De façon plus détaillée, on retiendra que 533 ventes de propriétés ont été réalisées en 2017 par les différents agents affiliés à la chambre immobilière locale.
Pas moins de 372 maisons unifamiliales ont changé de propriétaires au cours des douze derniers mois, en hausse de 13 % par rapport à 2016.
Des reculs ont toutefois été enregistrés du côté des copropriétés (99 transactions) et des plex de deux à cinq logements (60 transactions), avec respectivement des diminutions de 16 et de 25 % au chapitre du nombre de transactions sur un an.
Au niveau du prix médian, on constate des hausses de 3 %, autant au niveau des unifamiliales (225 000 $) que des copropriétés (168 134 $).
Le nombre moyen de propriétés sur le marché a légèrement diminué (-1 %) en 2017 par rapport à 2016 avec un résultat de 458 propriétés résidentielles inscrites au système Centris des courtiers immobiliers. Comme il s’agit d’une troisième diminution annuelle consécutive dans le marché maskoutain, cette situation amène M. Arès à conclure que le marché a basculé d’un marché d’acheteurs à un marché équilibré, dans la catégorie des résidences unifamiliales.
En ce qui concerne les délais de vente moyens, il est en baisse du côté résidentiel, passant de 117 à 109 jours, comparativement à un délai moyen de 130 jours du côté de la copropriété.
Le marché maskoutain est loin d’être le reflet de ce que l’on a connu en 2017 dans l’ensemble de la province où les ventes de copropriétés ont augmenté de 15 %, tandis que l’unifamiliale et les plex ont présenté des gains de 3 et 4 % respectivement.
Au Québec, tant le prix médian des unifamiliales que celui des copropriétés et des plex a augmenté de 3 %, pour atteindre respectivement 242 500 $, 230 000 $ et 380 000 $.
Perspectives
Questionné sur les tendances à prévoir du côté du marché immobilier maskoutain en 2018, M. Arès a dit s’attendre à ce que le marché retrouve un certain dynamismeau niveau de la copropriété, tout particulièrement du côté locatif où l’émergence de plusieurs projets saura répondre à une demande bien présente.
Même qu’à son avis, il n’est pas loin le jour où des courtiers maskoutains se spécialiseront uniquement dans la location immobilière longue durée pour une clientèle prête à s’engager dans des baux de 3 à 5 ans dans des immeubles de qualité.
Impossible de terminer cet entretien avec le président de la Chambre immobilière de Saint-Hyacinthe sans soulever le dossier de Réseau Sélection et l’implantation éventuelle de sa tour de 15 étages au centre-ville de Saint-Hyacinthe.
Croit-il que l’année 2018 sera celle des grands travaux qui donneront le coup d’envoi de ce controversé chantier à côté du Centre des arts Juliette-Lassonde?
Stéphane Arès n’est pas très optimiste compte tenu du profond silence qui entoure ce projet depuis plusieurs semaines déjà. « Il y a un besoin, une demande qui ne fait pas de doute considérant le sérieux et la renommée du promoteur, mais je ne pense pas que ce dossier ait été bien présenté. Le mal est fait. Il y aura fort à faire pour renverser la vapeur afin que ce projet devienne socialement acceptable. » 

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