6 Décembre 2012 - 00:00
Le rêve Casse-Noisette
Par: Le Courrier
Alexandra et Anne-Élisabeth Chartier accompagnées de Louise Labrecque, professeure et directrice de l'Académie de ballet classique qui porte son nom.

Alexandra et Anne-Élisabeth Chartier accompagnées de Louise Labrecque, professeure et directrice de l'Académie de ballet classique qui porte son nom.

Alexandra et Anne-Élisabeth Chartier accompagnées de Louise Labrecque, professeure et directrice de l'Académie de ballet classique qui porte son nom.

Alexandra et Anne-Élisabeth Chartier accompagnées de Louise Labrecque, professeure et directrice de l'Académie de ballet classique qui porte son nom.

Plusieurs petites filles ont rêvé une fois dans leur vie de devenir ballerine. Ne serait-ce que pour s'adonner à l'élégance et au romantisme que requiert le ballet. Depuis huit et sept ans, c'est le rêve que vivent les soeurs Chartier, Anne-Élisabeth et Alexandra, alors qu'année après année, elles se produisent sur scène aux côtés des danseurs des Grands Ballets Canadiens dans le cadre du célèbre ballet Casse-Noisette.

Elles n’ont que 14 et 12 ans et déjà elles ont la chance de réaliser leur rêve chaque année. Élèves de Louise Labrecque, directrice de l’Académie de ballet classique qui porte son nom, Anne-Élisabeth et Alexandra Chartier pratiquent cette discipline artistique seulement trois heures chaque semaine et parviennent tout de même à se tailler une place au sein de la distribution de Casse-Noisette, bien qu’un grand nombre de candidats et candidates proviennent de l’École supérieure de ballet du Québec.

Et les juges ne sont pas plus cléments à leur égard lors des auditions, étant donné qu’elles obtiennent un rôle chaque année. Au contraire, elles doivent apprendre à se démarquer afin d’obtenir de nouveaux rôles.« Cela exige beaucoup de pratique et de maîtrise de soi lors des auditions, avance Anne-Élisabeth Chartier. « Il faut être professionnelle et donner ce à quoi les juges s’attendent », renchérit sa soeur Alexandra. Alors qu’Anne-Élisabeth et Alexandra Chartier jouaient, l’année dernière, un mouton blanc et un enfant de la fête, elles interpréteront, pour la première fois cette année, un ange et une Orientale. « Le rôle de l’Orientale est plus difficile que celui d’un enfant de la fête et requiert plus de maturité. Celles qui ont ce rôle ont entre 12 et 17 ans », commente Alexandra.Quant à Anne-Élisabeth qui interprètera un ange, un rôle qui relève davantage de l’interprétation, elle aura la chance de travailler avec la répétitrice Christine Williams, professeure invitée dans plusieurs écoles de ballet au Québec et en Ontario, tandis que les autres travailleront avec le répétiteur habituel André Laprise.Mais au-delà de tous les efforts qu’elles doivent fournir pour être choisies et rendre une interprétation impeccable les grands soirs de représentation, c’est surtout le plaisir, les souvenirs, les rencontres et les expériences qu’elles revivent chaque année qui les poussent à poursuivre l’année suivante.Le ballet Casse-Noisette sera présenté du 13 au 30 décembre à la salle Wilfrid-Laurier de la Place des Arts à Montréal. Des représentations auront lieu en journée, à 14 h, puis en soirée à 19 h 30. Les billets sont disponibles sur le site Internet des Grands Ballets Canadiens à l’adresse www.grandsballets.com

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