12 mars 2015 - 00:00
Saint-Jude
Le rideau tombe sur les Entreprises C. Lévesque
Par: Jean-Luc Lorry
Les Entreprises C. Lévesque étaient situées à Saint-Jude. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Les Entreprises C. Lévesque étaient situées à Saint-Jude. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Les Entreprises C. Lévesque étaient situées à Saint-Jude. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Les Entreprises C. Lévesque étaient situées à Saint-Jude. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Le rideau tombe sur Les Entreprises C. ­Lévesque qui étaient spécialisées dans la fabrication de fenêtres en aluminium et de panneaux solaires. Installée depuis 1954 à Saint-Jude, cette entreprise a déclaré ­récemment faillite, a appris LE COURRIER.

Selon les documents obtenus auprès du syndic Blumer Lapointe Tull de Montréal, Les Entreprises C. Lévesque affichent des dettes qui s’élèvent à plus d’un million de dollars.

Au chapitre du passif, la liste des créanciers non garantis se chiffre à 221 349 $. Parmi eux, le propriétaire et dirigeant des Entreprises C. Lévesque, Jean-Marc ­Rochefort, réclame 121 500 $ à titre personnel et 57 049 $ via sa société de gestion.

Quant aux créanciers garantis, ils ont déposé des réclamations pour un ­montant totalisant 851 046 $. Cette somme est partagée entre la Banque de développement du Canada (402 840 $), la Caisse Populaire Desjardins de Saint-­Hyacinthe (125 000 $), Investissement Québec (319 600 $) et la municipalité de Saint-Jude (3 606 $).

L’actif de l’entreprise représente un montant de 510 000 $ dont la bâtisse, qui est évaluée à 450 000 $.

Le guide des industries manufacturières publié par le CLD Les Maskoutains indique que Les Entreprises C. Lévesque employaient 16 personnes dont 12 étaient affectées à la production.

Ce qui distinguait les Entreprises C. ­Lévesque de la concurrence était la particularité des fenêtres fabriquées qui offraient un système de ventilation naturelle sans intervention mécanique. Celles-ci étaient destinées aux secteurs commercial, ­industriel et institutionnel. La clientèle de l’entreprise comptait plusieurs écoles.

Panneaux solaires

En 2010, la direction prévoyait devenir une pionnière du chauffage solaire au Québec en consacrant trois années de recherche et en investissant près de deux millions de dollars dans ce projet.

À ce sujet, Jean-Marc Rochefort confiait dans un magazine que la commercialisation de ces panneaux solaires à l’échelle de l’Amérique du Nord « devait permettre de rentabiliser les importants coûts de développement du produit en l’espace de trois à cinq ans. »

M. Rochefort n’a pas donné suite à notre demande d’entrevue.

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