4 janvier 2018 - 00:00
La mort d’un commis voyageur
Le rôle d’une vie pour Marc Messier
Par: Olivier Dénommée
Marc Messier a louangé la qualité du reste de la distribution. « Le travail de tout le monde est vraiment impeccable! » On le voit ici avec Louise Turcot. Photo Jean-François Hamelin

Marc Messier a louangé la qualité du reste de la distribution. « Le travail de tout le monde est vraiment impeccable! » On le voit ici avec Louise Turcot. Photo Jean-François Hamelin

Marc Messier a louangé la qualité du reste de la distribution. « Le travail de tout le monde est vraiment impeccable! » On le voit ici avec Louise Turcot. Photo Jean-François Hamelin

Marc Messier a louangé la qualité du reste de la distribution. « Le travail de tout le monde est vraiment impeccable! » On le voit ici avec Louise Turcot. Photo Jean-François Hamelin

La fin de Broue a permis à Marc Messier de faire son grand retour au théâtre dramatique : il prend actuellement les traits de Willy Loman dans la fameuse pièce La mort d’un commis voyageur, qui entame en 2018 une tournée québécoise après avoir connu de nombreuses soirées à guichets fermés à Montréal. Premier arrêt : Saint-Hyacinthe, le 11 janvier.


C’est un Marc Messier satisfait qui a répondu aux questions du COURRIER. « C’est une belle pièce et un des rôles les plus importants de ma carrière. Ça a été beaucoup de travail et beaucoup de textes à apprendre. Mon rôle a presque la pièce au complet sur le dos, alors c’est bon de recevoir des critiques positives et des témoignages de gens qui ont apprécié. » Il est d’autant plus fier que La mort d’un commis voyageur s’adresse aussi à un public masculin, généralement plus réfractaire à aller au théâtre. « Les pères peuvent s’identifier à mon personnage », estime-t-il.
Son personnage, parlons-en : Willy Loman, commis voyageur mégalomane dans la soixantaine, éprouve beaucoup de déception à l’égard de son fils aîné, Biff, qui n’a aucune ambition professionnelle. Willy, lui-même dans une situation précaire, se perdra à plusieurs reprises dans ses souvenirs qu’il préfère à la réalité.
« C’est un spectacle qui s’absorbe très bien », promet Marc Messier, précisant que Serge Denoncourt, qui a traduit et mis en scène ce drame familial, offre un texte très proche de la version américaine. « Ce sont des phrases courtes et punchées. Et Serge a beaucoup coupé, enlevé des scènes qui sont peut-être moins utiles aujourd’hui qu’en 1949 », précise le comédien.
Attachement maskoutain
Marc Messier est né à Granby, mais connaît très bien Saint-Hyacinthe, faisant partie de la toute première cohorte de l’option théâtre au Cégep de Saint-Hyacinthe. « J’y ai connu la fille de Juliette Lassonde! », se souvient-il. Il a même été un employé du COURRIER le temps d’un été. Depuis, il est souvent revenu en ville, notamment avec les nombreuses représentations de Broue. La première représentation hors Montréal de La mort d’un commis voyageur se fera donc en territoire connu!
La tournée de la pièce ne durera même pas un mois avant de retourner dans la métropole. « C’est vraiment une bonne pièce qui nous porte, une des meilleures du répertoire américain. Il risque de ne pas y avoir de nouvelle version avant plusieurs années, alors ne manquez pas votre chance de voir celle-là! », invite l’acteur principal, qui partagera son hiver entre les représentations de La mort d’un commis voyageur et l’enregistrement d’une prochaine saison de la télésérie Boomerang. La pièce sera présentée dans la Salle Desjardins du Centre des arts Juliette-Lassonde le jeudi 11 janvier dès 20 h.

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