11 juin 2015 - 00:00
Le Royal de Québec tout simplement trop fort
Par: Maxime Prévost Durand
Les Stars ont dû terminer la partie sans leur joueur étoile, Pierre-Marie Altidor Cespedes, blessé à une cheville, alors qu’il connaissait l’une de ses meilleures sorties de la saison. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Les Stars ont dû terminer la partie sans leur joueur étoile, Pierre-Marie Altidor Cespedes, blessé à une cheville, alors qu’il connaissait l’une de ses meilleures sorties de la saison. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Les Stars ont dû terminer la partie sans leur joueur étoile, Pierre-Marie Altidor Cespedes, blessé à une cheville, alors qu’il connaissait l’une de ses meilleures sorties de la saison. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Les Stars ont dû terminer la partie sans leur joueur étoile, Pierre-Marie Altidor Cespedes, blessé à une cheville, alors qu’il connaissait l’une de ses meilleures sorties de la saison. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Le coeur était au rendez-vous du côté des Stars, vendredi soir à l’école secondaire Saint-Joseph, à Saint-Hyacinthe, mais l’adversaire était tout simplement d’une autre classe. Le Royal de Québec, en mission, a remporté le duel par la marque de 93 à 60.

« Le Royal avait amené sa grosse armée. Il allait jouer contre le Pagé Dynamo, qui était toujours invaincu, à Montréal le ­lendemain. Ils sont venus se préparer contre nous la veille », a commenté ­l’entraîneur Guylain Lapointe, somme toute satisfait de l’effort fourni par ses joueurs malgré le résultat sévère.

« On s’est bien défendu, croit-il. Xavier [Ferland] n’a pas lâché, tout comme Alexandre [Lapointe]. Stanley Guillaume s’est bien battu contre les grands gars du Royal. »

Les deux équipes étaient nez à nez après le premier quart, le tableau indiquant ­21-21. En l’absence d’Élysée Guerrier et Patrick Perrotte notamment, Pierre-­Marie Altidor Cespedes a pris les rênes de la formation maskoutaine. Il a fait sentir sa présence autant à l’offensive (un gros dunk sur une échappée), qu’en défensive grâce à son agilité.

L’écart s’est toutefois creusé avant la mi-temps, le Royal retraitant au vestiaire avec une avance de 49 à 33.

De nombreuses fautes ont été appelées tout au long du match, au grand dam de l’entraîneur Lapointe, qui ne s’est pas ­gêné pour signifier aux arbitres en poste qu’ils faisaient des erreurs.

Quelques accrochages, menant à ­d’intenses discussions, sont également survenus en deuxième moitié de ­rencontre avec un joueur du Royal, que les arbitres n’ont jamais expulsé. C’est plutôt l’entraîneur de la formation de Québec qui l’aurait retiré de la rencontre, a expliqué après la rencontre le dirigeant des Stars.

Pendant ce temps, le Royal menait ­largement au pointage, sans jamais être inquiété.

En raison des fautes trop nombreuses et de deux blessés, les Stars ont dû jouer les dernières minutes avec seulement quatre joueurs. Rien pour aider leur cause, bien qu’ils étaient déjà loin ­derrière.

Un dernier match compromis?

Un dernier match devait être à l’horaire des Stars avant la fin de la saison ­régulière, mais il se pourrait bien qu’il n’ait jamais lieu. Son adversaire, l’équipe de la Montérégie, aurait été suspendue par la Ligue de basketball élite.

Selon Guylain Lapointe, la Montérégie n’aurait pas terminé la rencontre face au Sélect de Saint-Lambert samedi dernier. Insatisfait de l’arbitrage durant la partie, l’entraîneur de la Montérégie aurait retiré son équipe durant les dernières minutes, alors qu’elle avait un retard d’une ­vingtaine de points, laissant le Sélect seul sur le terrain.

Cette situation viendrait donc ­ompromettre la joute entre Saint-­Hyacinthe et la Montérégie.

Advenant qu’elle n’ait pas lieu, les Stars remporteraient théoriquement la partie par défaut, lui permettant d’espérer une place en séries. Présentement au 7e rang, ils doivent espérer une défaite de l’Élite d’Henri-Bourrassa face aux Estacades de Trois-Rivières pour étirer leur saison.

Les Stars n’ont signé que deux victoires cette saison en neuf sorties. Ils cumulent malgré tout 21 points, dont la plupart ont été acquis grâce aux bonus ajoutés lorsqu’une équipe se présente à une ­partie avec plus de dix joueurs dans son alignement.

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