Plutôt qu’une dizaine de jeunes, ce sont 16 nageurs d’âge secondaire qui se sont joints à ce programme lors de la dernière rentrée. Parmi ceux-là, des athlètes proviennent d’autres régions, dont Sorel et Drummondville, une première également.
« Si on n’avait pas le programme sport-études, il faut comprendre que ces jeunes-là nageraient sûrement 15-20 heures par semaine aussi, mais après l’école, en soirée. Le programme sport-études leur permet vraiment d’avoir un horaire parfait pour eux », soutient Véronique Talbot, la présidente du CNSH.
Depuis cet automne, le programme sport-études s’est étendu avec l’arrivée d’un volet « développement », offert aux recrues dans le but de faciliter leur intégration et les initier aux entraînements quotidiens.
« Ils sont dans l’eau en même temps que les autres, mais les distances sont différentes. En développement, il y a un peu plus de technique et les distances sont moins longues. Par exemple, ils vont peut-être nager un 4 000 mètres comparativement à un 7 000 mètres pour les nageurs du sport-études », explique Mme Talbot.
Pour se joindre au programme sport-études, les athlètes doivent être reconnus par la Fédération de natation du Québec et doivent avoir atteint certains standards au niveau provincial ou national. La formule se poursuit au cégep, grâce à l’Alliance sport-études, qui permet aux étudiants d’alléger leurs horaires pour pratiquer leur sport.
Bien qu’on observe une hausse d’inscriptions au programme sport-études, le Club de natation de Saint-Hyacinthe affiche quant à lui sensiblement les mêmes chiffres que l’an dernier, avec tout près de 120 membres.