14 avril 2016 - 00:00
Le terrible secret de Lucas Sinclair
Par: Le Courrier
Le deuxième roman de Stéphane Choquette, Le ­Manège de Monsieur Grimm, est disponible en librairies.

Le deuxième roman de Stéphane Choquette, Le ­Manège de Monsieur Grimm, est disponible en librairies.

Le deuxième roman de Stéphane Choquette, Le ­Manège de Monsieur Grimm, est disponible en librairies.

Le deuxième roman de Stéphane Choquette, Le ­Manège de Monsieur Grimm, est disponible en librairies.

Martine Doyon ©

Martine Doyon ©

Stéphane Choquette revient en force avec un deuxième roman intitulé Le Manège de Monsieur Grimm. Avec ce dernier, il assume plus que ­jamais son penchant pour l’épouvante. Natif de Saint-Hyacinthe, l’auteur a cette fois choisi de situer son histoire à La Providence.

Le récit du Manège de Monsieur Grimm se construit autour de Lucas Sinclair et de sa rencontre avec une famille hors du commun les Moreau. Le petit garçon est malheureusement témoin d’un évènement horrible et incompréhensible qui bouleversera sa vie à tout jamais. Sa curiosité l’entraînera à travers des méandres insoupçonnés. Lucas ­découvrira un terrible secret défiant toutes les croyances concernant la vie et la mort.

La Providence est un lieu évoquant de réels souvenirs d’enfance chez l’auteur. Stéphane Choquette est donc allé puiser dans ceux-ci pour écrire Le Manège de Monsieur Grimm. « Je me suis directement inspiré des lieux de mon enfance pour écrire ce dernier livre. Certains ­endroits ont bel et bien existé. Les champs de maïs le soir ont réellement été une source de terreur pour moi. J’ai aussi été le souffre-douleur d’une bande de ­petits voyous. L’Exposition agricole a ­également beaucoup marqué mon imaginaire lorsque j’étais enfant. C’était un gros évènement que tout le monde ­attendait avec impatience à l’époque », explique Stéphane Choquette.

L’esthétique littéraire du roman ­rappelle sans équivoque celle du cinéma. Stéphane Choquette décrit très fidèlement ce que le petit Sinclair voit. Lors de la lecture, il est facile de s’imaginer des plans typiquement associés au langage cinématographique. Les images décrites par l’auteur sont percutantes. Le rythme employé laisse le lecteur hors d’haleine.

« Je suis très instinctif dans mon ­écriture. Je n’ai pas de prétention ­littéraire, mais je souhaite que le tout soit fluide et facile à lire. Quand j’écris, je ­travaille énormément autour de l’action. L’utilisation de dialogues est primordiale pour moi et ajoute du mouvement au ­récit. Je m’imagine souvent visuellement ce que j’écris, comme un film. C’est fort probable que ça transparaisse au bout du compte », soutient-il.

La représentation de l’enfant est ­souvent utilisée dans le cinéma d’épouvante, d’horreur. Cette figure représente souvent des peurs infantiles restées ­ancrées chez l’adulte. L’utilisation d’un enfant comme personnage principal est un choix des plus intentionnels pour ­l’auteur. « Je crois que la peur est un ­sentiment très primaire dans la palette des émotions humaines. Elle m’intéresse énormément. J’ai beaucoup d’imagination. J’arrive donc facilement à m’imaginer des scénarios catastrophes, surtout depuis que j’ai des enfants. Je m’intéresse aussi aux réactions, aux comportements qu’adoptent les gens lorsqu’ils ont peur », affirme l’auteur.

La fin du roman laisse présager un deuxième tome puisque ­plusieurs questions et intrigues restent en suspens. L’auteur a plusieurs idées pour les ­aventures de Lucas Sinclair. À l’entendre parler, ce ne serait que le commencement. « Le deuxième tome est déjà ­planifié. J’ai voulu créer un ­hameçon à la fin du roman. Je souhaite faire au moins une suite. Par contre, je ne veux pas me cloisonner dans une suite trop traditionnelle. Je veux que Lucas explore une multitude d’avenues. Il fera la rencontre de nouveaux personnages, de nouveaux lieux. Nous en ­saurons plus sur le fameux livre rouge. J’ai également un autre projet en branle. Il sera dans le même genre, mais avec un tout autre univers », conclut-il.

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