7 février 2013 - 00:00
MRC Les Maskoutains
Le transport collectif vire au jaune!
Par: Le Courrier
La préfet de la MRC Les Maskoutains, Francine Morin et le président de la Commission scolaire de Saint-Hyacinthe, Richard Flibotte, ont annoncé le lancement d'un projet conjoint en transport collectif sur le vaste territoire desservi par l'école aux Quatre-Vents.

La préfet de la MRC Les Maskoutains, Francine Morin et le président de la Commission scolaire de Saint-Hyacinthe, Richard Flibotte, ont annoncé le lancement d'un projet conjoint en transport collectif sur le vaste territoire desservi par l'école aux Quatre-Vents.

La préfet de la MRC Les Maskoutains, Francine Morin et le président de la Commission scolaire de Saint-Hyacinthe, Richard Flibotte, ont annoncé le lancement d'un projet conjoint en transport collectif sur le vaste territoire desservi par l'école aux Quatre-Vents.

La préfet de la MRC Les Maskoutains, Francine Morin et le président de la Commission scolaire de Saint-Hyacinthe, Richard Flibotte, ont annoncé le lancement d'un projet conjoint en transport collectif sur le vaste territoire desservi par l'école aux Quatre-Vents.

Pour le moment, l'expérience n'est menée que dans quatre municipalités, mais l'intégration des autobus d'écoliers au système de transport collectif pourrait un jour devenir réalité sur tout le territoire de la MRC Les Maskoutains.

Choisis pour participer à un projet pilote mené conjointement par la MRC Les Maskoutains et la Commission scolaire de Saint-Hyacinthe, les résidants de Saint-Bernard-de-Michaudville, Saint-Louis, Saint-Jude et Saint-Barnabé-Sud peuvent d’ores et déjà monter à bord des autobus jaunes selon leurs besoins en transport et s’ils ont accepté de remplir certaines formalités. Ces quatre villages sont ceux desservis par l’école primaire aux Quatre-Vents, laquelle possède un pavillon à chaque endroit.

« Le service de transport collectif est en recherche constante de possibilités pour aider tous nos citoyens, les familles, les aînés, les étudiants ainsi que les travailleurs à trouver des moyens de se déplacer. Le partenariat avec la Commission scolaire permet une option additionnelle », a indiqué en conférence de presse la préfet de la MRC Les Maskoutains, Francine Morin, maire de Saint-Bernard-de-Michaudville.Le président de la Commission scolaire, Richard Flibotte, a souligné que l’institution était fière de participer à un projet visant à faciliter les déplacements, et notamment ceux d’étudiants qui désirent poursuivre des études postsecondaires. « En utilisant des véhicules déjà en circulation pour aider la desserte en transport collectif, nous participons à l’ajout d’un moyen qui se veut économique et écologique pour le bien de tous », a-t-il fait valoir.Dans le bassin desservi par l’école aux Quatre-Vents, le transport scolaire vient donc se greffer au service de transport collectif que la MRC dispense déjà à partir des places disponibles dans les véhicules du transport adapté. Les gens qui habitent loin en campagne pourront utiliser l’autobus d’écoliers pour se rendre aux points de chute du transport collectif dans leur village et cela, sans hausse de tarif. Comme dans le cas du transport collectif, les personnes qui veulent profiter des possibilités que leur offre le transport scolaire doivent d’abord s’inscrire auprès de la MRC et lui fournir certains renseignements. Elles doivent aussi accepter de faire l’objet d’une vérification concernant les antécédents judiciaires.Étant donné la complexité du système de transport scolaire, un scénario de service avec arrimage au transport collectif doit être établi pour chaque bénéficiaire du projet pilote, a expliqué la directrice du transport à la MRC Les Maskoutains, Micheline Martel. « Sur le territoire concerné, nous avons de cinq à 10 clients potentiels, mais c’est une utilisation qui peut générer beaucoup de déplacements. Actuellement, avec sept autobus pour toute la MRC, il y a 65 000 déplacements par an dans le transport adapté et collectif », signale Mme Martel.Puisque le projet pilote repose sur l’utilisation des autobus d’écoliers, il fonctionnera suivant le calendrier scolaire et se terminera donc à la fin du mois de juin. L’expérience fera ensuite l’objet d’une analyse par un comité de suivi, après quoi les partenaires détermineront s’il est pertinent de poursuivre l’expérience et d’y donner une plus grande ampleur.

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