14 mars 2019 - 13:30
Incendie de la Place Frontenac
Le travail se poursuit pour aider les sinistrés
Par: Olivier Dénommée
Deux semaines après l’incendie qui a détruit en grande partie la Place Frontenac et mis à la rue 64 personnes, il reste encore du travail pour aider certains sinistrés à trouver un nouveau logement. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Deux semaines après l’incendie qui a détruit en grande partie la Place Frontenac et mis à la rue 64 personnes, il reste encore du travail pour aider certains sinistrés à trouver un nouveau logement. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Voilà maintenant 15 jours qu’un incendie accidentel a ravagé la Place Frontenac, qui faisait partie du paysage au centre-ville de Saint-Hyacinthe depuis 1903. Du jour au lendemain, 64 résidents se sont retrouvés à la rue et un petit groupe de citoyens a fait des pieds et des mains pour les aider à repartir du bon pied. Encore aujourd’hui, le travail se poursuit.

La semaine dernière, on pouvait dire que tous les sinistrés avaient trouvé logis, au moins temporairement, mais quelques personnes sont actuellement encore en attente d’un logement de façon plus permanente. « On doit encore trouver des logements qui répondent aux normes de l’OMH [Office municipal d’habitation] et s’assurer que ceux que l’on a déjà trouvés y répondent aussi », explique le conseiller municipal Jeannot Caron, qui s’est impliqué dès la première heure pour venir en aide aux sinistrés de la Place Frontenac.

L’aide au logement est la priorité du comité qui doit se rencontrer très bientôt pour décider comment seront utilisées les sommes du fonds spécial ouvert quelques jours après l’incendie. Le montant exact contenu dans ce fonds n’est pas connu au moment de mettre sous presse, mais M. Caron l’estime à environ 22 500 $. Rappelons que les Caisses Desjardins de la Région de Saint-Hyacinthe et Humania Assurance avaient toutes deux mis 10 000 $ dans le fonds. Selon le conseiller municipal, d’autres dons seraient encore en attente.

Encore des défis

Après le branle-bas de combat des dernières semaines, quelques défis demeurent, selon Yvan Pion, intervenant psychosocial au Centre de bénévolat de Saint-Hyacinthe. « Au quotidien, le défi est de nourrir les personnes sinistrées qui viennent encore nous voir. Et à plus long terme, il faudrait procéder à l’inventaire des logements abordables à Saint-Hyacinthe, surtout qu’on en a perdu plusieurs dans les derniers mois au centre-ville. » Il espère que la Ville de Saint-Hyacinthe en fera davantage pour répondre aux besoins de ses citoyens les plus démunis, de plus en plus nombreux, selon lui.

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