10 mars 2016 - 00:00
Centre de congrès et hôtel haut de gamme
L’échéancier ne tient plus
Par: Jean-Luc Lorry
L’échéancier ne tient plus

L’échéancier ne tient plus

L’échéancier ne tient plus

L’échéancier ne tient plus

La bannière du futur hôtel haut de gamme de Saint-Hyacinthe devrait être connue ce printemps selon les Centres d’achats Beauward qui en seront propriétaires.

La bannière du futur hôtel haut de gamme de Saint-Hyacinthe devrait être connue ce printemps selon les Centres d’achats Beauward qui en seront propriétaires.

L’échéancier des travaux du futur centre de congrès municipal comprenant un hôtel haut de gamme de 200 chambres qui avait été présenté en ­novembre à la population ne tient plus.

L’appel d’offres pour la construction de ce complexe représentant des investissements totalisant 64 M$ qui était prévue ce mois-ci est retardé faute d’avoir en main la version définitive des plans et devis.

« Les plans et devis accusent un peu de retard. Lancer l’appel d’offres pour la construction en mars sera un peu juste, indique en entrevue au COURRIER, le maire de Saint-Hyacinthe, Claude Corbeil. On discute actuellement avec notre ­partenaire (Les Centres d’achats Beauward) pour faire avancer le dossier. »

Ce lucratif contrat devait être initialement octroyé le mois prochain en même temps que la première pelletée de terre.

La Ville de Saint-Hyacinthe compte ­investir plus de 25 M$ dans le futur centre de congrès qu’elle financera par le biais d’un règlement d’emprunt de 23,6 M$.

De leur côté, les Centres d’achats Beauward se sont engagés à débourser presque 40 M$ dans la construction d’un établissement hôtelier de 16 étages ­incluant un stationnement souterrain et un second situé à l’extérieur.

Il se pourrait que le retard dans la livraison des plans et devis coïncide avec le nom de la bannière qui se fait attendre. Par exemple, une chaine hôtelière comme Sheraton dispose de standards de construction précis pour ses différents établissements.

« Le choix de la bannière est dans le camp du propriétaire du futur l’hôtel. Celui-ci donnera l’information en temps ­opportun. C’est un dossier de 64 M$, il faut prendre le temps de bien faire les choses », estime le maire Corbeil.

Lors de la soirée d’information tenue à la mi-novembre, André Fortin, vice-­président du développement des centres d’achats Beauward avait mentionné être en discussion avec quatre chaînes ­hôtelières sans en dévoiler l’identité.

La future bannière devait être connue au mois de janvier, soit après l’adoption du règlement d’emprunt. Or, celui-ci a reçu l’approbation du ministère des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire fin janvier et depuis plus de nouvelles des Centres d’achats Beauward.

Pour une raison de non-disponibilité, André Fortin n’a pas retourné l’appel du COURRIER. L’agence de relations ­publiques Sphère Communication de Montréal a reçu le mandat de prendre en charge notre demande.

« À l’heure actuelle, des discussions suivent leur cours avec les bannières ­présélectionnées. L’annonce de la ­bannière retenue devrait avoir lieu ce ­printemps », a indiqué France Bouffard de Sphère Communication. 

Lorsqu’une entente sera intervenue avec une bannière hôtelière, la prochaine étape sera de choisir un opérateur commun pour l’hôtel et le centre de congrès. Un rôle qui pourrait être dévolu à la bannière du complexe.

L’ouverture du centre de congrès et de l’hôtel est prévue pour l’automne 2017.

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