30 avril 2015 - 00:00
L’école Saint-Liboire garde la nature « À portée de main »
Par: Jennifer Blanchette | Initiative de journalisme local | Le Courrier
La classe de 5e et 6e année de l’école Henri-Bachand a développé son sens des affaires grâce au projet entrepreneurial « À portée de main ». Photo François Larivière | Le Courrier ©

La classe de 5e et 6e année de l’école Henri-Bachand a développé son sens des affaires grâce au projet entrepreneurial « À portée de main ». Photo François Larivière | Le Courrier ©

La classe de 5e et 6e année de l’école Henri-Bachand a développé son sens des affaires grâce au projet entrepreneurial « À portée de main ». Photo François Larivière | Le Courrier ©

La classe de 5e et 6e année de l’école Henri-Bachand a développé son sens des affaires grâce au projet entrepreneurial « À portée de main ». Photo François Larivière | Le Courrier ©

Soucieux de leur environnement et de ce qu'ils pourront léguer aux prochaines générations, les élèves de l'école Henri-Bachand, à Saint-Liboire, organisent un Land Art printanier dans la municipalité au mois de mai. Cette activité s'inscrit en tant que deuxième phase d'un projet scolaire visant à stimuler leur fibre entrepreneuriale.

Cette célébration de la nature, ouverte au grand public, aura lieu du 15 au 17 mai dans le Parc des bénévoles de Saint-Liboire et mettra en vedette des oeuvres réalisées par des artistes de la région, des citoyens ainsi que par les élèves.

« Le Land Art consiste en la création d’oeuvres qui utilisent des éléments de la nature et où cette dernière est aussi le lieu d’exposition », expliquent les jeunes étudiants.

Cette préoccupation liée aux enjeux de l’environnement a d’ailleurs été le moteur du projet entrepreneurial « À portée de main » mis sur pied par la classe d’Amélie Létourneau et gagnant au niveau local 3e cycle du concours québécois en entrepreneuriat jeunesse.

En plus du Land Art, la classe de Mme Létourneau a conçu et vendu des jeux de Tic-tac-toe et des gâteaux pour les oiseaux. « Notre but était de sensibiliser les gens à la nature et ses richesses », affirme Satiana.

Souhaitant offrir une seconde vie aux objets, les étudiants ont utilisé des rondelles de merisier mort pour fabriquer les planches des jeux de Tic-tac-toe, des pots de yogourt recyclés pour mouler les gâteaux pour oiseaux et de la corde biodégradable pour les attacher. « La nature peut nous apporter beaucoup plus qu’on pense, au lieu de toujours acheter des choses », renchérit Matis.

Après avoir consacré près de trois mois à la recherche et à la production, le groupe d’étudiants a profité de la période des fêtes pour vendre ses articles. À croire qu’ils ont la fibre entrepreneuriale ancrée en eux puisque leurs profits se sont élevés à 1 155 $. Les sommes serviront à défrayer l’organisation du Land Art et à payer les artistes invités.

« Nous avons vendu 50 jeux et 105 gâteaux. Il y a même des gens qui en voulaient plus, mais nous avions tout vendu », s’exclame Jérémie.

Pour Vivianne, le plus plaisant dans cette aventure fut l’esprit de collaboration qui régnait dans la classe, même lorsque quelques embuches se sont dressées sur le chemin.

Il y a eu les traits de scie sur les rondelles de Tic-tac-toe que même le sablage n’arrivait pas à corriger, le manque d’espace pour congeler les gâteaux pour oiseaux ou encore les motifs dessinés sur les pions des jeux qui décoloraient au contact des mains, raconte William.

Pour participer ou pour obtenir de l’information sur le Land Art de Saint-Liboire, il suffit de contacter les Loisirs de la municipalité au 450 793-4825 ou Amélie Létourneau à l’adresse courriel amelie.letourneau@cssh.qc.ca.

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