22 juin 2017 - 00:00
Rapport financier 2016
Léger surplus de 1,2 M$ à la Ville
Par: Benoit Lapierre
Le directeur général Louis Bilodeau, le maire de Saint-Hyacinthe Claude Corbeil, le directeur des Finances Michel Tardif et la directrice des Communications Brigitte Massé au cours de la conférence de presse sur le rapport financier 2016. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Le directeur général Louis Bilodeau, le maire de Saint-Hyacinthe Claude Corbeil, le directeur des Finances Michel Tardif et la directrice des Communications Brigitte Massé au cours de la conférence de presse sur le rapport financier 2016. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Le directeur général Louis Bilodeau, le maire de Saint-Hyacinthe Claude Corbeil, le directeur des Finances Michel Tardif et la directrice des Communications Brigitte Massé au cours de la conférence de presse sur le rapport financier 2016. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Le directeur général Louis Bilodeau, le maire de Saint-Hyacinthe Claude Corbeil, le directeur des Finances Michel Tardif et la directrice des Communications Brigitte Massé au cours de la conférence de presse sur le rapport financier 2016. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

La Ville de Saint-Hyacinthe a conclu son année financière 2016 avec un excédent de 1 191 344 $ des revenus sur les dépenses, ce qui constitue son plus modeste surplus des cinq dernières années.


Le surplus de 2015 s’était chiffré à 1,7 M$, celui de 2014 à 1,3 M$, celui de 2013 à 2,25 M$ et celui de 2012 à 2,6 M$. À sa séance de lundi, le conseil municipal a décidé que la majeure partie du surplus libre, soit 1 M$, irait grossir le fonds de roulement municipal. Ce fonds, dans lequel la Ville peut puiser sans payer d’intérêts pour des emprunts de cinq ou dix ans, atteindra ainsi les 20 M$. 

« C’est une réserve importante dont le plafond, qui est actuellement à 24 M$, augmente à mesure que le budget augmente. Dans cinq ans, on espère que le fonds de roulement sera à 25 M$ », a indiqué en conférence depresse le directeur du service des Finances, Michel Tardif. 

Le reste du surplus, soit près de 200 000 $, sera versé au fonds consacré au logement social, ce qui représente la contribution annuelle à cette réserve depuis sa création. Avec ce nouvel apport, ce fonds fluctuant vient de grimper à 400 000 $.

M. Tardif a précisé que la Ville, qui s’était dotée d’un budget de 90,8 M$ en prévision de 2016, a finalement réalisé des recettes de 96 365 000 $, ce qui se situe tout près du montant des prévisions budgétaires 2017 (96,5 M$). Considérant le surplus réalisé, on en déduit que les dépenses réelles de 2016 ont atteint 95 173 000 $. Le directeur général, Louis Bilodeau, a indiqué qu’au cours de l’exercice, une somme de 6,3 M$ avait pu être transférée au fonds de dépenses en immobilisations pour accélérer le remboursement de certains travaux, dont la première phase de restauration du 1555, Marché public. Malgré la hausse des dépenses, il a ajouté que la Ville avait pu réduire ses dépenses d’exploitation de 3 671 897 $, tous les services ayant généré des économies. « Ils ont tous pu terminer l’année à l’intérieur de leurs ressources financières respectives », a-t-il affirmé. 

Des revenus additionnels ont été réalisés du côté des taxes foncières et des en-lieu de taxes sur les immeubles gouvernementaux, de même qu’avec les compensations pour les services rendus à d’autres municipalités, notamment en matière de sécurité incendie. En revanche, a souligné le directeur général, Louis Bilodeau, d’autres revenus anticipés se sont avérés inférieurs de 639 897 $, notamment en raison de périodes accrues de gratuité des horodateurs et des délais d’obtention des certificats d’autorisation gouvernementaux requis pour l’exploitation complète de la filière « biométhanisation ». Il a reconnu que cette situation allait aussi diminuer les revenus anticipés pour l’année 2017.

La dette

À la fin de 2016, la dette à long terme de Saint-Hyacinthe se chiffrait à 46 M$, alors qu’elle atteignait 53,3 M$ deux ans plus tôt. Toutefois, la portion de la dette qui est à la charge de l’ensemble des contribuables ne s’élevait qu’à 23,45 M$, comparativement à 28,12 M$ en 2014.

Une partie de la dette à long terme qui atteignait 7,9 M$ au 31 décembre 2016 est constituée d’emprunts pour des projets pouvant être financés par des revenus d’appoint. C’est le cas, par exemple, d’une dette de 2,25 M$ pour l’acquisition de terrains industriels et d’une autre de 4,5 M$ sur l’achat d’un digesteur anaérobique de la phase I du projet de biométhanisation. Quant à la portion de la dette qui est supportée par une partie des contribuables pour des travaux d’améliorations locales, elle s’établissait à 14,7 M$ à la fin de 2016.

Notons que le projet de biométhanisation, chiffré au total à 81 M$ et comportant une part municipale de 31 M$, n’apparaît pas encore dans la dette à long terme, mais à compter de 2018, il pourrait se retrouver« par tranches » du côté du financement permanent, a laissé entendre Louis Bilodeau. De même, l’emprunt de 25,2 M$ lié au projet du centre des congrès devrait émerger parmi les autres dettes au cours du printemps 2018.

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