28 décembre 2017 - 00:00
Accusé de cruauté animale
L’éleveur de vison de Saint-Jude condamné à une amende de 5 000 $
Par: Maxime Prévost Durand
Quelque 90 renards avaient été retrouvés dans des conditions excécrables à la ferme Visons JNJ de Saint-Jude en 2014. Photo SPCA Montréal | Jo-Anne McArthur - We Animals

Quelque 90 renards avaient été retrouvés dans des conditions excécrables à la ferme Visons JNJ de Saint-Jude en 2014. Photo SPCA Montréal | Jo-Anne McArthur - We Animals

Quelque 90 renards avaient été retrouvés dans des conditions excécrables à la ferme Visons JNJ de Saint-Jude en 2014. Photo SPCA Montréal | Jo-Anne McArthur - We Animals

Quelque 90 renards avaient été retrouvés dans des conditions excécrables à la ferme Visons JNJ de Saint-Jude en 2014. Photo SPCA Montréal | Jo-Anne McArthur - We Animals

Au terme de longues procédures judiciaires, l’éleveur de vison Jean-Luc Rodier, de Saint-Jude, a reconnu, le 16 novembre, au Palais de justice de Saint-Hyacinthe, avoir été coupable de cruauté et de négligence envers des animaux. Il a été condamné à payer une amende de 5 000 $ et devra effectuer 75 heures de travaux communautaires.


Au total, six chefs d’accusation le visant avaient été déposés en novembre 2014. Trois ans plus tard, il a avoué sa culpabilité pour trois de ces chefs, lesquels ciblaient la maltraitance de quelque 90 renards qui se trouvaient à sa ferme d’élevage, Visons JNJ. Il a été acquitté sur deux autres chefs et un arrêt des procédures a été signifié pour le dernier chef.

Les animaux, qu’il élevait pour leur fourrure, avaient été retrouvés dans des conditions exécrables par la SPCA de Montréal à la suite d’une plainte qui leur avait été formulée. « Plusieurs renards avaient alors dû être euthanasiés d’urgence en raison de conditions médicales sévères, douloureuses et non traitables », rappelle la SPCA de Montréal dans un communiqué. Deux chiens négligés avaient aussi été saisis au même moment.

Puisque la condamnation ne vise pas les visons, Jean-Luc Rodier pourra continuer d’en faire l’élevage, selon le jugement rendu. S’il poursuit ses activités, il devra toutefois transmettre à tous les quatre mois un rapport de son vétérinaire attestant l’état de santé des visons et leurs conditions de vie. Un rapport d’un spécialiste du Conseil canadien de la fourrure confirmant la conformité de l’élevage devra aussi être envoyé à la SPCA deux fois par année, peut-on lire dans le document de cour.

Par ailleurs, il lui sera interdit de posséder des animaux autres que des visons pour une période de 15 ans.

Selon la SPCA, il s’agirait d’une première condamnation pour cruauté animale envers un éleveur d’animaux à fourrure au Canada. 

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