29 mars 2018 - 00:00
Musique électronique
L’envol de Phœnix Lord
Par: Maxime Prévost Durand
Le DJ-producteur Phœnix Lord (Félix Grenon de son vrai nom) fera paraître demain son premier album, The Mass of Phœnix. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Le DJ-producteur Phœnix Lord (Félix Grenon de son vrai nom) fera paraître demain son premier album, The Mass of Phœnix. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Le DJ-producteur Phœnix Lord (Félix Grenon de son vrai nom) fera paraître demain son premier album, The Mass of Phœnix. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Le DJ-producteur Phœnix Lord (Félix Grenon de son vrai nom) fera paraître demain son premier album, The Mass of Phœnix. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Après avoir lancé quelques chansons ici et là, le DJ-producteur Phœnix Lord prendra officiellement son envol demain en faisant paraître un premier album, intitulé The Mass of Phœnix, un croisement entre la musique danse-électronique (EDM) et un voyage spirituel.


L’EDM est très présente dans le paysage musical depuis les dernières années et nombreux sont les DJ qui veulent percer. Avec The Mass of Phœnix, le Maskoutain Félix Grenon (alias Phœnix Lord) tentera à son tour de faire sa place.

« Je pense que je me démarque avec ma musique parce que je veux faire voyager les gens tout en livrant un message, explique-t-il dans une rencontre avec LE COURRIER à la Brûlerie Mondor, l’un de ses endroits préférés de Saint-Hyacinthe. Chaque production que j’ai faite représente un moment dans ma vie. J’essaie de transposer mes émotions en musique. »

Pour ce premier album, Phœnix Lord s’est entouré de quelques collaborateurs, dont la chanteuse disco house Carol Jiani sur « A Deeper Love » et le rappeur d’origine indienne Mr. Bolly sur « Rise Up ». On retrouve également une reprise de « Riders on the Storm » du mythique groupe rock The Doors.

Le DJ-producteur a tout créé à partir du logiciel Cubase, chez lui, dans son appartement de La Providence, où il habite maintenant après avoir grandi à Saint-Liboire. Seules les voix ont été enregistrées en studio, dont celles de Carol Jiani au studio Abbey Roads, à Londres.

« Dans chaque chanson, j’aime utiliser un élément que l’on va retrouver difficilement ailleurs [dans la musique électronique]. Par exemple, j’ai produit une chanson à thématique écossaise avec l’utilisation du son de la cornemuse. Pour moi, c’est un défi d’aller chercher d’autres sons. J’utilise aussi beaucoup les violons. Il y a un côté orchestral très présent. Ce n’est pas juste du beat, c’est très mélodique », décrit-il.

Pour célébrer le lancement de cet album, qui paraîtra sous l’étiquette La Chapelle Records, Phœnix Lord présentera un spectacle tout à fait unique au club ÖriGn, dans le Vieux-Montréal, le 30 mars. Effets de feu, danseurs, pharaons et visuel projeté sur un écran seront au rendez-vous.« Mon but n’est pas de faire des DJ sets et d’être partout, mais vraiment de faire un spectacle », souligne-t-il.

Après avoir pris son envol, Phœnix Lord regarde déjà vers l’horizon alors qu’il travaille continuellement sur du nouveau matériel. Parmi ses prochaines collaborations, il planche sur une nouvelle chanson, « I Believe », avec la chanteuse Robin S, connue pour son succès « Show Me Love » dans les années 1990. 

image