12 octobre 2017 - 00:00
L’EPSH accroît son offre agricole
Par: Jean-Luc Lorry
Sylvianne Tanguay, coordonnatrice de la formation en lancement d’entreprise agricole et enseignante à l’EPSH, Francine Morin, préfet de la MRC des Maskoutains, Carl Bérubé, directeur de l’EPSH et Richard Flibotte, président de la CSSH. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Sylvianne Tanguay, coordonnatrice de la formation en lancement d’entreprise agricole et enseignante à l’EPSH, Francine Morin, préfet de la MRC des Maskoutains, Carl Bérubé, directeur de l’EPSH et Richard Flibotte, président de la CSSH. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Sylvianne Tanguay, coordonnatrice de la formation en lancement d’entreprise agricole et enseignante à l’EPSH, Francine Morin, préfet de la MRC des Maskoutains, Carl Bérubé, directeur de l’EPSH et Richard Flibotte, président de la CSSH. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Sylvianne Tanguay, coordonnatrice de la formation en lancement d’entreprise agricole et enseignante à l’EPSH, Francine Morin, préfet de la MRC des Maskoutains, Carl Bérubé, directeur de l’EPSH et Richard Flibotte, président de la CSSH. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Une nouvelle formation pour les entrepreneurs agricoles en devenir est désormais offerte à l’École professionnelle de Saint-Hyacinthe (EPSH). Vingt-quatre places ont été ouvertes dans le programme de lancement d’entreprise agricole, qui commence en janvier.


La formation en lancement d’entreprise existait déjà à l’EPSH, mais la demande pour une spécialisation en agriculture se faisait sentir parmi les étudiants, a expliqué Sylvianne Tanguay, coordonnatrice de ce nouveau programme et enseignante à l’EPSH.
« Les réalités particulières au milieu agricole requièrent une formation particulière », a-t-elle souligné, donnant en exemple les lois, les aides gouvernementales et les interlocuteurs spécifiques à l’agriculture avec lesquels les entrepreneurs doivent composer.
La formation, nommée Mon projet d’entreprise agricole et agroalimentaire, s’adresse par exemple à la relève agricole qui souhaite effectuer un transfert familial ou bien aux entrepreneurs qui veulent démarrer leur propre entreprise agricole ou agroalimentaire. Elle peut devenir un complément intéressant pour les étudiants ayant déjà suivi une formation plus technique à l’EPSH, par exemple en grandes cultures, mais qui voudraient aussi se familiariser avec la dimension entrepreneuriale dans le milieu agricole.
Le programme comprend 66 heures de cours en classe, à raison d’une journée par semaine (le mercredi), suivi d’une vingtaine d’heures de mentorat. C’est surtout cet accompagnement individuel qui sera le cœur de la formation, a indiqué Mme Tanguay, présentant les enseignants comme des personnes de terrain, qui ont déjà géré des entreprises au cours de leurs carrières. La formation offre aussi des conférences données par des spécialistes du secteur agricole et des visites d’entreprises agricoles « innovantes ».
Les sujets abordés en classe vont de l’élaboration d’un plan d’affaires à la planification des ressources, en passant par le marketing et l’utilisation d’outils informatiques, toujours en étant « adaptés au monde agricole », a promis Sylvianne Tanguay.
Le programme a été développé en collaboration par l’EPSH, la CSSH et la MRC des Maskoutains et son service de développement économique. Qualifiant la relève agricole de « tenace et passionnée », le président de la Commission scolaire de Saint-Hyacinthe (CSSH), Richard Flibotte, a parlé du programme comme d’un ajout important pour une relève « qui doit composer avec bien des défis ».
Cette attestation de spécialisation professionnelle dure environ trois mois et coûte à l’étudiant 150 $ puisqu’elle est en grande partie subventionnée. La nouvelle formation sera présentée lors des portes ouvertes de l’EPSH le 19 octobre.

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