2 novembre 2017 - 00:00
Francine DeBlois, Estelle Huot et Denise Girard
Les éléments à l’honneur à Boréart
Par: Olivier Dénommée
Denise Girard (feu), Francine DeBlois (terre) et Estelle Huot (eau) parviennent à harmoniser leurs toiles, pourtant très différentes, dans le cadre de leur exposition commune.Photo François Larivière | Le Courrier ©

Denise Girard (feu), Francine DeBlois (terre) et Estelle Huot (eau) parviennent à harmoniser leurs toiles, pourtant très différentes, dans le cadre de leur exposition commune.Photo François Larivière | Le Courrier ©

Denise Girard (feu), Francine DeBlois (terre) et Estelle Huot (eau) parviennent à harmoniser leurs toiles, pourtant très différentes, dans le cadre de leur exposition commune.Photo François Larivière | Le Courrier ©

Denise Girard (feu), Francine DeBlois (terre) et Estelle Huot (eau) parviennent à harmoniser leurs toiles, pourtant très différentes, dans le cadre de leur exposition commune.Photo François Larivière | Le Courrier ©

Jusqu'au 26 novembre, l'exposition Terre Eau et Feu est présentée à la galerie Boréart située à Granby. Ces trois éléments sont représentés par les artistes peintres maskoutaines Francine DeBlois, Estelle Huot et Denise Girard qui ont uni leurs forces pour l'occasion. 


Les trois artistes professionnelles n’ont pas manqué de souligner le côté prestigieux d’avoir été acceptées ensemble à Boréart vu son grand contingentement : la galerie ne retient que 10 ou 11 dossiers annuellement, sur plus de 250 candidatures. Selon elles, la thématique des éléments, représentée par les couleurs dominantes dans leurs toiles respectives, a pu jouer en leur faveur. Les trois artistes se connaissaient depuis Visitart, et tenaient à collaborer de nouveau. Leur concept pour Terre Eau et Feu est venu alors qu’Estelle Huot avait déjà remarqué une tendance à utiliser les teintes bleutées dans ses toiles abstraites. De son côté, Francine DeBlois utilise des couleurs qu’on associe naturellement à la terre. Et Denise Girard, avec sa série mettant de l’avant des danseuses aux robes rouges, a proposé de s’approprier le feu, symbolisant « les feux de la rampe ». Un bref texte a été composé par les trois artistes pour expliquer ce concept.

Harmonie

Il est rare que trois artistes aussi différents collaborent de cette façon, mais les Maskoutaines ont trouvé des points communs dans leur approche. Le côté abstrait est non négligeable. Même si Denise Girard peint du figuratif, celui-ci demeure « semi-abstrait », laissant place à une certaine interprétation. « On utilise les trois l’acrylique, et des textures sur nos toiles », remarque aussi Francine DeBlois. Mais l’harmonie entre les trois artistes se remarque surtout au niveau des couleurs. « Notre exposition est une explosion de couleurs, et il y a une belle mouvance entre les éléments », soutient Denise Girard, spécifiant que les toiles des différentes artistes se mêleront très bien les unes aux autres. Chacune y expose une quinzaine d’œuvres.

Fierté maskoutaine

Francine DeBlois, Estelle Huot et Denise Girard ont insisté sur l’importance de cette percée en dehors du territoire maskoutain, dans « une des plus belles salles de la région ». « C’est le temps pour les gens de découvrir cette salle importante, et de vivre le voyage entre les éléments et les émotions », invite Estelle Huot. Les toiles sont exposées depuis le 1er novembre, mais le vernissage est prévu ce dimanche 5 novembre, de 14 h à 16 h. Il sera possible de voir l’exposition du mercredi au dimanche jusqu’au 26 novembre. La galerie est située au 279, rue Principale, bureau 200, à Granby.

Prochain combat : le centre de congrès

Avant que la défunte galerie O en art ferme ses portes en septembre, son équipe (dont faisaient partie Mmes Girard et DeBlois) avait livré un combat auprès du conseil municipal pour obtenir une politique d’acquisition d’œuvres d’art maskoutaines. Des progrès ont été réalisés et la balle sera dans le camp du prochain conseil pour concrétiser la chose. Le prochain objectif du collectif serait d’obtenir une visibilité dans le futur centre de congrès, chose qui est toutefois loin d’être garantie. « On ne demande pas d’avoir nos œuvres partout dans les couloirs, mais pourquoi ne pourrait-on pas avoir une salle consacrée à l’art maskoutain ou au moins à l’art de la région, pour qu’on puisse voir ce qui se fait ici? », demande-t-on.

image