23 avril 2015 - 00:00
Permis de démolition demandé
Les élus se penchent sur le cas E.T. Corset
Par: Benoit Lapierre
C’est le conseil municipal qui décidera finalement du sort qui attend la E.T. Corset, à l’angle Laframboise et Delorme. L’appel dans ce dossier sera entendu lundi.  Photothèque | Le Courrier ©

C’est le conseil municipal qui décidera finalement du sort qui attend la E.T. Corset, à l’angle Laframboise et Delorme. L’appel dans ce dossier sera entendu lundi. Photothèque | Le Courrier ©

C’est le conseil municipal qui décidera finalement du sort qui attend la E.T. Corset, à l’angle Laframboise et Delorme. L’appel dans ce dossier sera entendu lundi.  Photothèque | Le Courrier ©

C’est le conseil municipal qui décidera finalement du sort qui attend la E.T. Corset, à l’angle Laframboise et Delorme. L’appel dans ce dossier sera entendu lundi. Photothèque | Le Courrier ©

Le sort de l’ancienne usine E.T. Corset, sise au coin des rues Laframboise et Delorme, non loin de la gare, repose maintenant entre les mains du conseil municipal.

Les élus se réuniront le lundi 27 avril à 16 h dans la salle du conseil pour ­entendre les citoyens qui s’opposent à la démolition de cette vieille fabrique de sous-vêtements féminins qui a été ­implantée à Saint-Hyacinthe en 1892.

La E.T. Corset est le plus ancien ­vestige du passé industriel de Saint-Hyacinthe encore debout. Le bâtiment a conservé plusieurs de ses caractéristiques ­originales, quoiqu’une partie de sa ­fenestration est aujourd’hui ­masquée par des panneaux de tôle.

La demande de permis de démolition visant cet édifice provient du promoteur Stéphane Arès, qui a récemment versé 350 000 $ pour acquérir cet ­immeuble qui était, depuis 2007, la propriété de ­Guillaume Perez, domicilié à Carignan.

Une requête accompagnée d’une ­pétition portant 257 signatures a été ­déposée dans le délai prescrit pour ­obliger le conseil à réviser la décision du comité de démolition, comme le veut le règlement municipal. Le comité avait siégé le 9 mars à 8 h 30 dans les locaux du service de l’Urbanisme pour entendre les opposants à la demande, mais ­personne ne s’était présenté ­devant lui. Il faut dire que l’avis de ­démolition ­affiché sur la ­bâtisse ­durant dix jours était passé ­pratiquement inaperçu. Même le ­conseiller du district, David Bousquet (Sacré-Coeur), n’a su ce qui se passait que le jour où le comité de ­démolition s’est réuni avant d’autoriser le même jour l’émission du permis. Tout ­citoyen ­disposait alors d’un délai de 30 jours pour interjeter appel de cette décision devant le conseil ­municipal.

Après la séance du conseil de lundi, le directeur général, Louis Bilodeau, a ­laissé entendre que les élus pourraient ­demander un rapport supplémentaire dans ce dossier avant de trancher.

Le promoteur Arès, qui a démoli en 2014 la dernière section de l’usine ­Goodyear, datant de 1920 – elle avait été construite au temps de la ­Manhasset ­Cotton (1920-1926) – ­souhaite faire de même avec la E.T. Corset, juste à côté, pour réaliser un projet résidentiel haute densité qui commande des modifications au ­règlement de zonage.

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