4 décembre 2014 - 00:00
Sûreté du Québec
Les fausses alarmes ne seront plus tolérées
Par: Maxime Prévost Durand
« 99 % des alarmes sont non fondées », indique le capitaine Gilles Dubé, directeur du poste de la MRC des Maskoutains de la SQ. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

« 99 % des alarmes sont non fondées », indique le capitaine Gilles Dubé, directeur du poste de la MRC des Maskoutains de la SQ. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

« 99 % des alarmes sont non fondées », indique le capitaine Gilles Dubé, directeur du poste de la MRC des Maskoutains de la SQ. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

« 99 % des alarmes sont non fondées », indique le capitaine Gilles Dubé, directeur du poste de la MRC des Maskoutains de la SQ. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Votre système d’alarme d’intrusion se déclenche-t-il sans raison à l’occasion? Les policiers se sont-ils déjà présentés à votre domicile pour répondre à une fausse alarme? Dès janvier, toute fausse alarme d’intrusion faisant déplacer les agents de la Sûreté du Québec dans la MRC des Maskoutains sera sanctionnée.

La règlementation concernant les fausses alarmes a été resserrée et prévoit maintenant des amendes dès le premier déplacement des policiers.

Les propriétaires de résidences privées dont le système d’alarme se déclenche inutilement, quelle qu’en soit la cause, recevront une amende d’au moins 100 $ lors d’une première infraction, un montant qui sera doublé à la seconde infraction. Dans le cas d’une entreprise, l’amende minimale sera de 200 $.

Auparavant, le règlement G200 stipulait qu’ « il est interdit à toute personne de loger ou transmettre auprès de la Sûreté du Québec, directement ou indirectement, plus de deux fausses alarmes par année civile, soit du 1er janvier au 31 décembre inclusivement ». C’est donc dire qu’au cours d’une même année, un système d’alarme pouvait se déclencher jusqu’à trois fois sans raison avant qu’une sanction ne soit imposée.

« L’an dernier, nous avons reçu plus de 2 220 appels pour de fausses alarmes. Cela représente plus de 12 % de tous les appels que nous recevons. De plus, 99 % des alarmes sont non fondées », a indiqué le capitaine Gilles Dubé, directeur du poste de la MRC des Maskoutains de la Sûreté du Québec, à l’occasion d’une conférence de presse.

« Chaque fois, deux policiers se rendent sur place en urgence », a-t-il poursuivi, avant d’ajouter que la réduction du nombre d’appels en lien avec de fausses alarmes permettrait d’utiliser ce temps « peu productif » pour utiliser efficacement les effectifs policiers.

Ainsi, en imposant une amende dès une première fausse alarme, on juge du côté de la Sûreté du Québec et du Comité de sécurité publique de la MRC, dont le président est Yves Petit, que les gens seront plus sensibilisés à entretenir leur équipement de sécurité pour éviter que pareille situation ne se répète.

Jusqu’à maintenant, 14 des 17 municipalités de la MRC des Maskoutains ont emboité le pas et ont adopté la modification du règlement G200 afin de permettre aux policiers de sévir dès la première fausse alarme d’intrusion.

Seules les municipalités de Saint-Louis, Saint-Barnabé-Sud et Sainte-Madeleine n’ont pas encore confirmé l’adoption de la modification du règlement, chose qui pourrait être faite d’ici la fin de l’année considérant qu’elles sont toutes les trois favorables, selon la MRC.

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