« Le monde est content, c’est moins bon que l’année dernière, mais ce sera une belle récolte quand même », affirme Raymond Bernier de la Fraisière Bernier à Saint-Simon.

Le gel de cet hiver, qui aurait abîmé certains plants, et la pluie de ce printemps n’ont pas aidé. Le président de l’Association des producteurs de fraises et de framboises du Québec, Michel Sauriol, explique toutefois que les agriculteurs qui pratiquent le buttage ne devraient pas essuyer de grosses pertes. M. Sauriol estime que la période des fraises s’étendra bien au-delà de la première semaine de juillet. « Cette année, les étudiants peuvent travailler dans les champs, alors que l’an dernier, la saison a commencé tôt et plusieurs élèves étaient encore à l’école. Il y a eu beaucoup de pertes », ajoute-t-il.Raymond Bernier explique qu’après la Saint-Jean-Baptiste, ce sera la période d’abondance, l’apex de la fraise, et qu’aux environs du 5 juillet, la quantité de fruits diminuera dans les champs. Pour l’autocueillette, ils faut donc y voir dès maintenant.Michel Sauriol se dit très confiant et prévoit une excellente récolte.