30 mai 2013 - 00:00
Coopérative de solidarité de santé de Saint-Liboire
Les médecins se font rares
Par: Le Courrier
L'avenir de la Clinique médicale de Saint-Liboire pourrait se jouer cet été.

L'avenir de la Clinique médicale de Saint-Liboire pourrait se jouer cet été.

L'avenir de la Clinique médicale de Saint-Liboire pourrait se jouer cet été.

L'avenir de la Clinique médicale de Saint-Liboire pourrait se jouer cet été.

Les temps sont durs pour la Coopérative de solidarité de santé de Saint-Liboire. Sans médecin depuis bientôt un an, la clinique peine à couvrir les frais relatifs à l'entretien de la bâtisse et au maintien des services.

Le départ du D r Pierre Tremblay, en juillet, a mené la clinique de Saint-Liboire dans une condition financière précaire. Parmi les 720 membres, très peu versent encore une cotisation, selon Jacques Robert, président de la Coopérative de solidarité de santé de Saint-Liboire.

« Les gens veulent que la Coop continue, mais ils payent le 200 $ au gouvernement comme tout le monde. Verser 300 $ chaque année en frais de santé commence à faire beaucoup pour certains. D’autant plus s’ils n’ont aucune garantie que le service sera toujours disponible dans deux ou trois mois », explique M. Robert.Depuis près d’un an, la clinique poursuit certaines activités sans la présence d’un médecin. Avec trois infirmières à temps partiel, la Coopérative parvient à donner les soins de base, tels que les prises de sang ou les injections. Mais cela engendre un minimum de dépenses qui devient de plus en plus difficile à payer.« Nous avons coupé les dépenses le plus que l’on pouvait, mais il y a des frais que nous n’avons pas le choix d’assumer. Le compte d’Hydro reste le même et il faut rémunérer les infirmières », dit M. Robert.

Aide financière accordée

La municipalité de Saint-Liboire a accordé, il y a un mois, 5 000 $ à la Coopérative de solidarité de santé, soit le montant nécessaire à la survie de la clinique le temps de la saison estivale. Le dossier sera réévalué en août.« C’est juste assez pour nous permettre d’attendre de savoir si nous aurons une réponse positive cet été. Pour l’instant, rien n’est définitif. Nous sommes toujours en attente. Cela ne garantit pas que nous trouverons un médecin et la municipalité en est consciente. »

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