Ce robot, articulé au cou, aux bras et à la mâchoire, est contrôlé à distance par un opérateur. Ce dernier peut transmettre son message à l’aide d’un micro qui robotise sa voix, donnant l’illusion que le chien parle.
« Pour la clientèle préscolaire et primaire, il fallait trouver un outil dont l’image est forte pour faire passer notre message et aller chercher leur intérêt », a expliqué Daniel Dubois, directeur du Service de sécurité incendie de Saint-Hyacinthe, lors de la conférence de presse annonçant l’arrivée de la recrue.
« Lorsqu’on accueille les jeunes en caserne, ils sont captivés par le camion de pompier et on perd leur intérêt quant au message qu’on veut leur transmettre. Le robot permettra à la fois de capter leur attention et de livrer notre message. »
Parlez-en au maire de Saint-Hyacinthe, Claude Corbeil, pour qui le robot semble déjà avoir fait ses preuves. « Je félicite ceux qui ont eu l’idée. Moi-même ça m’amuse », a-t-il laissé tomber, le sourire aux lèvres, à la fin de son allocution.
Le Service de sécurité incendie de Saint-Hyacinthe a acquis ce nouvel outil auprès de la compagnie américaine Robotronics, basée dans l’état de l’Utah. Sur leur site web, il est mentionné qu’il en coûte entre 7 964 $US et 10 377 $US pour ce modèle, selon les options choisies, en plus des frais de manutention de 350 $US.
À la recherche d’un nom
Les pompiers sont présentement à la recherche d’un nom pour leur nouvel ami et un concours a été lancé à travers les écoles de Saint-Hyacinthe afin de lui en trouver un.
Les élèves de la maternelle, première année et deuxième année sont invités à colorier un dessin du chien robot qui leur sera distribué et à le remettre à leur professeur en suggérant un nom pour le chien.
Un comité de sélection composé de trois membres du Service de sécurité incendie de Saint-Hyacinthe déterminera par la suite le nom qui représente le mieux la recrue des pompiers. L’élève gagnant aura la visite-surprise du robot à son école, en plus de passer une demi-journée en caserne avec les pompiers.