« Même si notre histoire nous est bien connue, un devoir de mémoire s’impose chaque 12 septembre. Il ne faut pas laisser dormir dans nos annales l’histoire de ce frêle grain de blé qui a donné à l’Église une oeuvre d’éducation qui a duré plus d’un siècle. Voici un bref extrait racontant la toute première heure de la fondation.

On était à la fin d’août 1877, et rien encore de précis au sujet du lieu, de la maison, du costume, toutes choses à la base d’une fondation. Théophile Bergeron offrit à sa fille [Élisabeth Bergeron] une maison située à proximité du Séminaire et qu’il croyait avantageuse pour la petite communauté. Monseigneur Moreau en jugea autrement : « Vous serez des filles de la Providence », leur dit-il paternellement. « La tenue des écoles primaires étant la raison d’être de votre Institut, une maison d’école en sera, naturellement, le berceau. L’enseignement que vous y donnerez, vous fournira, en même temps, les ressources nécessaires à votre subsistance ». Quelle sagesse dans ces propos de notre père fondateur! La Providence nous a réellement accompagnées et cela jusqu’à nos jours. On ne se lasse pas de réentendre cette belle histoire toute humble, mais combien chère à nos coeurs et à nos mémoires. Notre célébration de ce jour, cette année, comme il y a 135 ans, tombe un mercredi, jour particulièrement dédié à notre patron saint Joseph. »