24 avril 2014 - 00:00
MRC des Maskoutains
L’exploitation des gaz de schiste, c’est « non », réaffirment les maires
Par: Le Courrier
Les élus de la MRC des Maskoutains ont tenu à rappeler ces derniers jours que l’exploitation des shales gazifères est incompatible et inconciliable avec l’agriculture et le développement du secteur agroalimentaire sur notre territoire.

Les élus de la MRC des Maskoutains ont tenu à rappeler ces derniers jours que l’exploitation des shales gazifères est incompatible et inconciliable avec l’agriculture et le développement du secteur agroalimentaire sur notre territoire.

Les élus de la MRC des Maskoutains ont tenu à rappeler ces derniers jours que l’exploitation des shales gazifères est incompatible et inconciliable avec l’agriculture et le développement du secteur agroalimentaire sur notre territoire.

Les élus de la MRC des Maskoutains ont tenu à rappeler ces derniers jours que l’exploitation des shales gazifères est incompatible et inconciliable avec l’agriculture et le développement du secteur agroalimentaire sur notre territoire.

Le projet de loi 37, visant à interdire l’exploitation des gaz de schiste, ne va pas assez loin, affirment les maires de la MRC des Maskoutains dans un mémoire qui devait être présenté devant la Commission des transports et de l’environnement.

Même la dissolution de l’Assemblée nationale, le 5 mars, avait mis fin aux travaux de la Commission, mais le conseil des maires a tenu à rappeler sa position sur le sujet.

Pour les élus, il est clair que l’exploitation des shales gazifères est incompatible et inconciliable avec l’agriculture et le développement du secteur agroalimentaire sur le territoire de la MRC des Maskoutains. Le projet de loi 37 interdisant l’exploitation du gaz naturel dans le schiste se limitait à un moratoire d’une durée de cinq ans, mais cette position a été jugée insuffisante par les élus. « La MRC est reconnue comme la capitale de l’agroalimentaire au Québec et Saint-Hyacinthe a un statut international de technopole en matière de production, de transformation, de formation et de recherche dans le domaine agroalimentaire. C’est une fierté pour nous et cette vocation ne doit en aucun cas être remise en question par une politique gouvernementale. Nous ne voulons pas d’un moratoire sur l’exploitation des gaz de schiste, mais bien le bannissement de toute exploitation du gaz naturel dans le schiste sur notre territoire », a précisé Francine Morin, préfet de la MRC.Depuis 2010, la MRC profite de toutes les tribunes qui lui sont offertes afin d’exprimer haut et fort sa position dans ce dossier. Cette année-là, c’est au Bureau d’audiences publiques pour l’environnement, le BAPE, qu’elle a déposé un mémoire en ce sens.En 2012, lors de la séance du 15 août, le conseil des maires a adopté une résolution indiquant qu’il « s’oppose, tant pour le futur que pour le présent, au développement de l’industrie gazière basée sur l’exploitation des shales gazifères sur tout le territoire de la MRC des Maskoutains, étant donné que cette industrie va à l’encontre de l’intérêt public et est inconciliable avec la protection du territoire agricole, la protection des eaux souterraines, et le développement des activités agricoles et de l’industrie agroalimentaire qui constituent la priorité, la signature et la richesse de la MRC des Maskoutains ».Enfin, en septembre 2013, c’est auprès de la Commission sur les enjeux énergétiques du Québec que la MRC a de nouveau fait valoir son point de vue. Tout en consentant un accord de principe aux objectifs de la politique énergétique proposée par le gouvernement du Québec, les maires ont réitéré avec force que tout projet énergétique, quel qu’il soit, ne pourrait pas concurrencer ou mettre en péril les activités premières de la MRC, soit la production agricole et l’industrie agroalimentaire.« Notre positionnement comme capitale agroalimentaire du Québec ne peut en aucun cas être menacé par une exploration du sous-sol de notre territoire afin de trouver du gaz naturel dans le schiste. Nous continuerons de marteler ce message tant et aussi longtemps que nous n’aurons pas l’assurance que notre territoire sera définitivement protégé », a conclu Mme Morin.

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