13 août 2020 - 13:50
En raison de la pandémie
Location chez Isatis : 110 000 $ sur la glace?
Par: Maxime Prévost Durand
Pas moins de 345 heures de glace réservées par la Ville de Saint-Hyacinthe chez Isatis n’ont pas pu être utilisées en raison de la pandémie. Photothèque | Le Courrier ©

Pas moins de 345 heures de glace réservées par la Ville de Saint-Hyacinthe chez Isatis n’ont pas pu être utilisées en raison de la pandémie. Photothèque | Le Courrier ©

La fermeture du complexe Isatis Sport à la mi-mars, forcée par la pandémie, a fait en sorte que 345 heures réservées par la Ville de Saint-Hyacinthe au profit des différents organismes n’ont pas pu être utilisées ce printemps.

Cela représente environ 10 % des heures que la Ville loue à Isatis annuellement en vertu du contrat qui lie le complexe privé et l’entité municipale. L’entente prévoyait 3114 heures de glace pour la saison 2019-20 et s’accompagnait d’un versement de près de 1 M$. Le taux horaire est de 320 $ depuis cet automne, ce qui signifie que ce sont un peu plus de 110 000 $ que la Ville a versés à Isatis sans pouvoir profiter des services, selon nos calculs. On ignore toutefois si la Ville touchera un remboursement pour ces heures non utilisées. « Des discussions sont en cours à ce sujet », a simplement mentionné la directrice des communications à la Ville, Brigitte Massé, en réponse à une question du COURRIER.

Le directeur général des complexes Isatis Sport, Stéphane Malouin, avait quant à lui indiqué récemment qu’« une entente a été faite avec la Ville ». Il avait également annoncé qu’il était prévu que les glaces du complexe maskoutain soient à nouveau accessibles à compter de la fin août.

Ne sachant pas trop quel impact l’effet de la pandémie pourrait avoir sur l’utilisation des glaces chez Isatis, la Ville a joué de prudence en vue de la prochaine saison. « Avec l’accord d’Isatis, nous avons retardé le début du contrat tout en conservant les 31 semaines et en diminuant les heures disponibles supplémentaires afin de s’arrimer aux besoins des organismes », a soutenu Mme Massé.

Quant à savoir si le nombre d’heures de glace prévu au contrat est susceptible de dépasser les besoins réels, elle a répondu qu’« à l’heure actuelle, avec les informations que nous avons, nous avons ajusté le contrat pour qu’il réponde aux besoins de glace des organismes ».

La Ville a par ailleurs confirmé avoir remboursé l’ensemble des locations privées faites par les ligues pour adultes pour le Stade L.-P.-Gaucher et qui ont dû être annulées en raison de la pandémie. Ces remboursements ont totalisé 6450 $.

Réouverture de L.-P.-Gaucher : des organismes consultés

La date de réouverture du Stade L.-P.-Gaucher, prévue pour le 5 septembre, tel qu’annoncé par la Ville de Saint-Hyacinthe la semaine dernière, a été arrêtée en réponse aux besoins anticipés par les organismes, a affirmé Brigitte Massé. « Étant donné la situation exceptionnelle, le Service des loisirs a travaillé à partir du plan de relance des organismes reconnus, eux-mêmes liés au plan de relance de leur fédération. Au moment où la décision fut prise, la saison de glace tendait vers un début plus tardif à la mi-septembre, voire même en octobre pour certains organismes, dont le principal, l’Association de hockey mineur de Saint-Hyacinthe. »

Elle ajoute que « les clubs majeurs n’avaient pas eu l’autorisation de passer à la phase 6 du plan de retour de Hockey Québec [qui permet] l’organisation de matchs à l’extérieur de leur région » et que « les écoles n’avaient toujours pas pris position quant au fonctionnement de leur sport-études ».

Mme Massé a rapporté que toutes les organisations ont été consultées et qu’« aucun impact majeur [n’a été relevé], sauf [pour] les Gaulois qui utilisent normalement plus d’heures en avant-saison pour leur camp d’entraînement ». Nous révélions justement, à la fin juillet, que l’équipe midget AAA devait jouer les nomades pour toute la durée de son camp d’entraînement, dont les activités ont commencé le week-end dernier. L’organisation a dû se tourner vers des arénas de Mont-Saint-Hilaire, Marieville et Varennes, notamment.

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