6 juin 2013 - 00:00
Loto-Québec annonce l’arrivée d’une salle Kinzo à Saint-Hyacinthe
Par: Le Courrier
La malheureuse et longue agonie des salles de bingo traditionnelles a permis la naissance chez Loto-Québec du nouveau jeu en réseau Kinzo, relevant de la Société des Bingos.

« Reliées entre elles virtuellement, les salles Kinzo annoncent les numéros en temps réel. Tous les joueurs peuvent donc vivre le suspense simultanément sur tout le réseau. Après Drummondville, Granby, Longueuil et seize autres villes du Québec, il sera bientôt possible de jouer à Saint-Hyacinthe », souligne Julie Brunet, responsable des communications chez Loto-Québec.

Plusieurs entreprises ont fait la demande pour abriter la nouvelle salle Kinzo. Finalement, c’est Alexandre Morin, propriétaire de Billard Le Tux, situé sur le boulevard Choquette, qui accueillera la nouvelle salle de jeu de Loto-Québec. « Les travaux sont déjà en cours et l’ouverture est prévue pour le 17 juillet. Attenant au Billard Le Tux, qui sera lui aussi réaménagé, le Kinzo occupera une superficie de 2 000 pieds carrés. La déco sera très moderne et de l’intérieur il sera possible de passer du salon de billard au Kinzo. Nous disposerons de 72 places réparties sur 12 tables de jeu. Cela représente un investissement d’environ 400 000 $ », mentionne Alexandre Morin. « De plus, tous les profits engendrés par la Société des Bingos seront distribués aux différents organismes à but non lucratif de la communauté. Depuis 15 ans, la Société des Bingos a remis plus de 135 M$ à des OSBL », souligne Julie Brunet. Contrairement au bingo, le Kinzo a l’avantage d’être basé sur un système de pari mutuel. Les lots varient en fonction du nombre total de billets vendus. L’objectif de Loto-Québec est d’ouvrir un maximum de salles pour rendre les lots plus attrayants et ainsi inciter plus de joueurs à miser. « Le Kinzo, c’est le bingo du futur. Ce concept européen est très populaire en Espagne. Très populaire auprès des 35-45 ans, le Kinzo attire également des gens de tous âges », souligne M. Morin.

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