19 décembre 2013 - 00:00
Football
Louis-Philippe Simoneau se joint aux Carabins
Par: Maxime Prévost Durand
Louis-Philippe Simoneau, de La Présentation, en compagnie de l'entraîneur-chef des Carabins, Danny Maciocia.

Louis-Philippe Simoneau, de La Présentation, en compagnie de l'entraîneur-chef des Carabins, Danny Maciocia.

Louis-Philippe Simoneau, de La Présentation, en compagnie de l'entraîneur-chef des Carabins, Danny Maciocia.

Louis-Philippe Simoneau, de La Présentation, en compagnie de l'entraîneur-chef des Carabins, Danny Maciocia.

Après ses trois saisons avec les Élans de Garneau à Québec dans les rangs collégiaux, le botteur Louis-Philippe Simoneau portera les couleurs des Carabins de l'Université de Montréal dès l'automne 2014. L'entraîneur-chef Danny Maciocia en a fait l'annonce vendredi dernier au CEPSUM.

« Nous avons le meilleur botteur qui sort du collégial cette année. Il a tout un avenir devant lui, on est très chanceux de l’avoir avec nous », a affirmé Maciocia en présentant l’athlète originaire de La Présentation. Une conférence de presse était tenue afin de présenter les recrues de la prochaine saison aux médias.

Louis-Philippe arrivera en territoire connu alors qu’il ira rejoindre celui qui agit comme son entraîneur privé depuis qu’il est en secondaire 3, Denis Boisclair. Ce dernier est entraîneur des botteurs pour les Carabins depuis 2002.« C’est un stress qui vient de tomber, je suis très content de me retrouver avec les Carabins », lance Simoneau, dans un entretien avec LE COURRIER. Le joueur de 19 ans verra de l’action dès la prochaine saison dans l’uniforme bleu. « Nous serons deux botteurs – l’autre étant Félix Ménard-Brière, qui en sera à sa deuxième saison – et je me spécialiserai pour les bottés de placement et de conversion d’après-touché. C’est ma spécialité. »Il est conscient qu’il devra peaufiner sa technique et sa rapidité lors du saut vers les rangs universitaires. « Le jeu est beaucoup plus rapide », reconnaît-il. La constance sera également un point-clé sur lequel il désire travailler avec Denis Boisclair.

Faire un choix

Le choix de se joindre aux Carabins de l’Université de Montréal s’est fait de lui-même pour Louis-Philippe. Ils ont été ceux qui ont démontré le plus grand intérêt à son égard et ils comptent parmi leurs entraîneurs celui qui l’accompagne depuis déjà plus de cinq ans dans son cheminement en tant que botteur.

« J’ai été approché aussi par Laval et McGill entre autres, et par York, McMaster et Ottawa en Ontario », avoue Simoneau. Mais c’est avec Montréal que la connexion a été la plus grande. « Ils ont un personnel d’entraîneurs super professionnel, notamment avec l’entraîneur-chef Danny Maciocia, un ancien entraîneur de la LCF. »Connaissant la grande rivalité entre les Carabins et le Rouge et Or de l’Université Laval, Louis-Philippe se prête déjà au jeu et souhaite aller battre Laval sur son terrain dès l’an prochain. « Ils ont assez gagné, ce sera à notre tour! Selon moi, Montréal va avoir une équipe très solide la saison prochaine. C’est une grosse année pour eux au niveau du recrutement. »Danny Maciocia abondait dans le même sens lors de la présentation de la vingtaine de recrues qui se joindront aux Carabins. « Il y a maintenant quatre ans que je suis avec les Carabins. J’ai vu passer de très bons joueurs, mais là, nous avons droit à une classe unique, de loin la meilleure que j’ai vue. »

Un CV bien garni

Cette annonce de l’arrivée de Louis-Philippe Simoneau avec les Carabins vient ajouter une expérience supplémentaire à son CV déjà plutôt bien garni pour un athlète de 19 ans.

À sa première saison dans les rangs collégiaux, en 2011, avec les Élans de Garneau, il avait remporté le Bol d’Or en division 1 en plus d’être le joueur par excellence des unités spéciales. En 2012, il avait remporté avec le Canada le Championnat du monde des moins de 19 ans contre les États-Unis et en février dernier, il a été sélectionné afin de faire partie de l’équipe « Monde » dans le cadre du défi Monde vs États-Unis.Son plus long placement réalisé en situation de match est de 43 verges, alors qu’à l’entraînement, il a déjà réussi à faire passer le ballon entre les deux poteaux après l’avoir fait voyager sur une distance de 62 verges.

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