6 septembre 2012 - 00:00
Louise Arpin mord la poussière
Par: Jean-Luc Lorry
Louise Arpin suit le dévoilement des résultats en compagnie de Frédéric Sylvestre, de sa fille Cynthia Laguë et de Suzanne Michaud.

Louise Arpin suit le dévoilement des résultats en compagnie de Frédéric Sylvestre, de sa fille Cynthia Laguë et de Suzanne Michaud.

Louise Arpin suit le dévoilement des résultats en compagnie de Frédéric Sylvestre, de sa fille Cynthia Laguë et de Suzanne Michaud.

Louise Arpin suit le dévoilement des résultats en compagnie de Frédéric Sylvestre, de sa fille Cynthia Laguë et de Suzanne Michaud.

La candidate libérale dans Saint-Hyacinthe, Louise Arpin, qui se présentait durant la campagne comme une femme de terrain, a mordu la poussière après une soirée électorale qui fût sans heureuse surprise pour l'équipe locale.

Seulement une trentaine de personnes s’étaient rassemblées dans les bureaux de campagne de Louise Arpin pour suivre les résultats de cette élection où le sort des libéraux dans Saint-Hyacinthe fût rapidement scellé.

La conseillère municipale dans le district de Saint-Joseph a obtenu 23,84 % (10 553 votes) des suffrages se classant ainsi derrière le caquiste Pierre Schetagne (31,55 %) et le péquiste Émilien Pelletier (36,34 %). Rappelons que lors des élections de décembre 2008, seulement 213 voix séparaient le candidat libéral Claude Corbeil de son victorieux adversaire Émilien Pelletier. Cette fois-ci, le fossé s’est considérablement élargi entre les deux formations politiques en représentant un écart de 5 529 votes.

Ombre de Charest

Une large portion du vote semble avoir échappé à Louise Arpin en raison de l’impopularité du chef libéral.

« Continuellement, les gens me disaient qu’ils me feraient confiance si mon chef n’était pas Jean Charest », confiait en entrevue au COURRIER, Louise Arpin.« Plusieurs citoyens m’ont dit qu’ils voteraient pour moi si je m’étais présentée comme candidate indépendante. » Mme Arpin reconnaît après coup, que le chef du parti libéral a été « généreux » avec elle pendant la campagne et l’a « choyée » en venant supporter sa candidature à deux reprises à Saint-Hyacinthe. « Je pense que lorsque les citoyens de notre circonscription se sont rendus aux urnes, ils ont pris une décision en fonction du changement plutôt qu’en fonction des candidats locaux », croit David Bousquet, président de l’Association libérale de Saint-Hyacinthe.Louise Arpin n’a donc pas réussi à devenir la première femme députée élue au provincial dans la circonscription de Saint-Hyacinthe.Cette défaite ne ferme pas pour autant la porte aux ambitions politiques de la dynamique avocate. « Je suis novice en politique provinciale et il y a tout un apprentissage à faire. C’est partie remise! », promet Louise Arpin. Le président de la commission politique Montérégie Est du Parti libéral, Frédéric Sylvestre, espère que la prochaine fois sera la bonne pour installer un député libéral dans le comté.« Des milliers de péquistes attendaient le retour au pouvoir du PQ et nous en payons le prix. Ce n’est pas évident pour notre formation d’être élue dans Saint-Hyacinthe où nous sommes en dormance depuis 18 ans », mentionne Frédéric Sylvestre.Charles Messier a été le dernier député libéral dans la circonscription. Après deux mandats, il fut battu en 1994 par le péquiste Léandre Dion.Aujourd’hui jeudi, Louise Arpin rencontre à Québec Jean Charest qui reçoit tous les candidats qui ont défendu les couleurs libérales.

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