14 juillet 2011 - 00:00
« LSM doit être un leader inspirant en matière de loisir et de sport »
Par: Maxime Desroches
Le directeur général de Loisir et Sport Montérégie, Mario Chamberland, et son président Claude Marchesseault.

Le directeur général de Loisir et Sport Montérégie, Mario Chamberland, et son président Claude Marchesseault.

Le directeur général de Loisir et Sport Montérégie, Mario Chamberland, et son président Claude Marchesseault.

Le directeur général de Loisir et Sport Montérégie, Mario Chamberland, et son président Claude Marchesseault.

Claude Marchesseault ne lésine pas sur les mots lorsqu'il parle de ce qui pointe à l'horizon de Loisir et Sport Montérégie (LSM). Une profonde métamorphose, déjà bien enclenchée, de même que de nouvelles orientations, sont inévitables si l'organisme désire poursuivre sa mission et s'affirmer comme un leader inspirant en matière de développement du loisir et du sport en Montérégie, estime son président.

Confronté depuis bon nombre d’années à ce qu’il qualifie d’inéquité quant à son financement public, LSM réorganise présentement, à plusieurs égards, son mode de fonctionnement, de manière à répondre à la fois à ses mandats provinciaux (notamment les Jeux du Québec, Secondaire en spectacle et les différentes campagnes de promotion de l’activité physique) et régionaux.

« Dans cette société changeante, les besoins des citoyens sont en constante augmentation, et c’est d’autant plus vrai dans le domaine primordial que représentent le loisir et le sport. C’est un milieu compétitif dans lequel il faut offrir la meilleure prestation de services possible », a affirmé Claude Marchesseault lors d’un entretien avec LE COURRIER.

Travailler de concert avec le municipal

Compte tenu de la densité de sa population (1,4 million d’habitants) et de la présence de trois conférences régionales des élus (CRÉ) sur son territoire, LSM, estime son directeur général Mario Chamberland, doit faire preuve de vision et de planification éclairée, surtout dans le contexte de sous-financement qui le ralentit. Celui-ci s’est traduit par un décifit de 18 160 $ au terme de l’exercice financier se terminant le 31 mars 2011.

« Les élus municipaux sont responsables du développement régional. En travaillant en étroite collaboration avec eux, les projets montérégiens des volets sportif et culturel ont beaucoup plus de chances d’aboutir », a-t-il argué.À cet égard, LSM présentera aux CRÉ de la Montérégie (Montérégie-Est, Haut-Richelieu et Longueuil), à l’automne 2011, un modèle qui identifie cinq priorités : le bénévolat, la jeunesse, les infrastructures, l’accès aux loisirs (que le non accès soit causé par des limitations financières ou physiques) et la ruralité.

Un véritable carrefour d’informations

Pour chacune des priorités identifiées par LSM, on prévoit une phase expérimentale qui prendra la forme de laboratoires et de bancs d’essais, et dont on se servira par la suite pour transférer les connaissances aux autres municipalités.

« C’est de cette façon que les municipalités peuvent pallier le manque de financement public. En s’entraidant et en fonctionnant par réseautage, on arrive à développer des façons de faire qui répondent aux préoccupations des intervenants du loisir et du sport dans toute la région », a précisé M. Chamberland, qui reconnaît qu’un tel processus nécessitera que tous les acteurs impliqués mettent la main à la pâte.Devant la pénurie de ressources qui l’afflige, LSM souhaite aussi tirer profit de l’explosion des technologies de l’information afin de mener à bon port cette mutation. « Tant pour la diffusion d’informations que pour rester à jour, c’est un outil de communication privilégié dont nous voulons tirer avantage », a ajouté le directeur général.« Ça presse d’équiper notre communauté comme il se doit et de la doter des meilleurs services possibles dans le secteur du loisir et du sport. Étant donné la proximité de la région métropolitaine, on est en perpétuelle bataille avec celle-ci afin d’attirer des consommateurs et de les garder en Montérégie. Fini le temps des voeux pieux. Il faut désormais passer à l’action », a conclu Claude Marchesseault.

image