C’est le président du conseil d’administration de l’établissement, Jean Lemonde, qui a annoncé cette venue lors de la dernière séance publique du conseil. La direction des communications du CSSSRY n’était pas au fait de cette visite à venir, annoncée plus tôt en séance plénière.
Selon la porte-parole de l’UPAC, Anne-Frédérick Laurence, la rencontre s’inscrit dans une tournée de prévention régionale des agences et des centres de santé. « Jusqu’à maintenant, nous avons offert plus de 230 ateliers de formation afin d’éviter que des organismes publics se retrouvent pris dans l’engrenage de la corruption », explique Mme Laurence. La porte-parole a aussi affirmé que ces visites dans les centres de santé étaient « monnaie courante » et que dans le cas de Saint-Hyacinthe, la rencontre ne serait pas en lien avec la poursuite déposée par le transporteur médical Dessercom contre le CSSSRY pour octroi illégal de contrat. Dans son édition du 15 août 2013, LE COURRIER rapportait que le CSSSRY avait maintenu durant deux années et sans appel d’offres les services offerts par le transporteur médical JMJ, un compétiteur de l’entreprise Dessercom. Ce sera la seconde visite de l’UPAC à Saint-Hyacinthe en un peu plus d’un an. En août 2012, la Ville avait dû remettre des copies numérisées des contrats publics de plus de 25 000 $ octroyés à partir de 1995.