26 avril 2018 - 00:00
Lydia Képinski : célébrer la noirceur
Par: Maxime Prévost Durand
Moins d’un mois après la parution surprise de son album Premier juin, Lydia Képinski viendra présenter ses chansons au Zaricot le 28 avril.

Moins d’un mois après la parution surprise de son album Premier juin, Lydia Képinski viendra présenter ses chansons au Zaricot le 28 avril.

Moins d’un mois après la parution surprise de son album Premier juin, Lydia Képinski viendra présenter ses chansons au Zaricot le 28 avril.

Moins d’un mois après la parution surprise de son album Premier juin, Lydia Képinski viendra présenter ses chansons au Zaricot le 28 avril.

Les textes de Lydia Képinski sont sans détour, parfois lourds. Les arrangements, eux, sont pour la plupart vivants, presque joyeux. Avec cette formule, la chanteuse de 24 ans célèbre à sa façon les moments les plus sombres de sa vie.


Après la sortie d’un EP qui a capté l’attention, la jeune artiste, découverte au Festival de la chanson de Granby et gagnante des Francouvertes en 2017, a fait paraître au début avril son premier album, Premier juin.

Dans les huit chansons qu’on y retrouve, Lydia traite du passage à l’âge adulte, de l’amitié, de l’amour, mais aussi de la maladie mentale, de la dépression, d’idées suicidaires et de rejet. Avec la musique, quelque part entre la pop électro et le rock progressif, elle réussit néanmoins à dédramatiser les textes pourtant forts évocateurs avec des airs rythmés.

« Je ne voulais pas que ce soit triste ni vedge, je voulais célébrer la noirceur, explique-t-elle dans un entretien avec LE COURRIER. Les épisodes sombres font que l’on apprécie plus les moments lumineux. »

Huit chansons, huit clips

Afin d’accompagner cet album, un vidéoclip sera rendu disponible pour chacune des chansons, chose peu commune chez les artistes québécois. Déjà, les pièces « Premier juin », « 360 jours » et « Belmont » ont été dévoilées en image. Les autres seront diffusées dans les prochaines semaines.

« C’est complètement fou ça, avoue Lydia, visiblement excitée par le projet. Je voulais quelque chose de global. Avant de lancer l’album, on n’a pas sorti de single, on a juste rendu tout l’album disponible. Je voulais la même chose avec le vidéoclip, que ce ne soit pas juste une chanson qui soit mise de l’avant. »

Faire danser les gens

Dès les jours qui ont suivi la sortie surprise de Premier juin sur les plateformes numériques, le 3 avril, Lydia Képinski entamait déjà une série de spectacles dans différentes villes du Québec. Celle-ci l’amènera à Saint-Hyacinthe, au Zaricot, le 28 avril.

« J’aime vraiment beaucoup le Zaricot, c’est malade comme place! Et je ne dis pas ça à tout le monde, ce n’est pas pour être téteuse », dit-elle au bout du fil.

Elle se souvient entre autres y avoir joué en première partie de Groenland. Cette fois, c’est avec son propre spectacle qu’elle montera sur scène, où elle espère faire bouger les spectateurs. « C’était important pour moi qu’il y ait du rythme dans mes chansons et que les gens puissent danser. »

Pour le moment, l’album Premier juin est seulement paru en format numérique. Une copie physique sera lancée le 1er juin, date de l’anniversaire de Lydia. L’objet prendra la forme d’un livre, accompagné d’un disque.

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