2 février 2017 - 00:00
Prix collégial du cinéma québécois
Manoir à côté de Juste la fin du monde
Par: Olivier Dénommée
« À l’écoute de ces laissés-pour-compte oubliés de tous, Manoir prend soin des invisibles en les rendant à notre regard et à la vie », peut-on lire au sujet du documentaire. Image tirée du film

« À l’écoute de ces laissés-pour-compte oubliés de tous, Manoir prend soin des invisibles en les rendant à notre regard et à la vie », peut-on lire au sujet du documentaire. Image tirée du film

« À l’écoute de ces laissés-pour-compte oubliés de tous, Manoir prend soin des invisibles en les rendant à notre regard et à la vie », peut-on lire au sujet du documentaire. Image tirée du film

« À l’écoute de ces laissés-pour-compte oubliés de tous, Manoir prend soin des invisibles en les rendant à notre regard et à la vie », peut-on lire au sujet du documentaire. Image tirée du film

On n’a pas encore tout à fait fini d’entendre parler du documentaire Manoir, réalisé par Martin Fournier et Pier-Luc Latulippe. Le film, offrant un regard humain sur les anciens résidants du manoir Gaulin fermé en 2012, est finaliste pour le Prix collégial du cinéma québécois, permettant à un millier d’étudiants issus de 54 cégeps de visionner, analyser, critiquer et juger l’ambitieux documentaire.


Faire partie d’une sélection de cinq films québécois est déjà une belle surprise pour le coréalisateur Martin Fournier, mais voir son film sur le même pied que Juste la fin du monde de Xavier Dolan est un véritable honneur. « Ça fait un velours de faire partie de la liste avec les grands. C’est signe que nous n’étions pas trop dans le champ avec ce qu’on faisait! J’ai aussi énormément de respect pour Xavier Dolan et son travail », ajoute le cinéaste. Les autres films finalistes sont Avant les rues de Chloé Leriche, Les mauvaises herbes de Louis Bélanger et Prank de Vincent Biron.

Une délégation se donnera rendez-vous à Montréal les 24 et 25 mars pour débattre et décider du grand gagnant du 6e Prix collégial du cinéma québécois.

Motivant

Cette nouvelle visibilité fait bien plaisir au Maskoutain, alors que Manoir avait eu droit à une médiatisation relativement discrète en dehors de la région. « Pour moi, le peak de l’aventure Manoir, c’est lors de la première représentation à Saint-Hyacinthe… la salle était pleine à craquer et on a dû refuser des gens à la porte. » 

Cela ne fait que motiver davantage le cinéaste, qui est déjà en tournage avec son collègue Pier-Luc Latulippe pour leur nouveau projet. « Nous avons fait beaucoup de recherche cet automne pour trouver un couple d’Inuits à suivre à Montréal. Maintenant que nous l’avons trouvé, nous le filmons environ deux fois par semaine. Nous ne savons pas encore ce que l’on va en faire, mais on y va lentement », précise celui qui n’a pas peur de consacrer des années à un projet, comme il l’a fait pour son dernier documentaire. 

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