Pour cela, évidemment, il doit convaincre ses électeurs qu’il saura mieux les représenter que la conseillère sortante, Brigitte Sansoucy.
« La grande différence entre Mme Sansoucy et moi, c’est que je demeure dans le quartier. Je n’ai rien à lui reprocher en particulier et je ne suis pas là pour lui faire la guerre, mais les gens aiment que leur représentant soit du quartier », croit-il.Âgé de 38 ans et père de deux fillettes, Marcel Delage est un cuisinier en recherche d’emploi qui dit se passionner pour son art. Il aime faire du bénévolat – il a participé, entre autres choses, à l’opération Nez rouge et a aidé aux cuisines du Centre de bénévolat – et ce sont ces activités qui lui ont donné l’idée d’entrer en politique municipale. « Le bénévolat, c’est très valorisant et ça donne le goût de travailler pour sa communauté. Je veux être plus près des gens et faire la différence dans mon quartier », explique-t-il.Depuis la fin septembre, il fait beaucoup de porte-à-porte dans le district – les citoyens, dit-il, aiment ce contact avec un candidat qui se déplace pour aller les voir – et en apprend davantage sur les problèmes du quartier. « À beaucoup d’endroits, les trottoirs sont dans un état lamentable; on me dit aussi qu’entre Sainte-Catherine et Nelson, l’eau potable n’a pas bon goût, que sur Desaulnier, il n’y a pas assez de stop », énumère-t-il.Au-delà des petits et gros bobos du quartier, c’est la situation des jeunes qui y vivent qui le préoccupe surtout. Il estime que dans Saint-Sacrement, il devrait exister davantage d’activités destinées aux jeunes, comme ceux qu’il voit s’attrouper le soir, entre 22 h et 23 h. « Il y a de l’action à ces heures-là, et ça m’inquiète : les boissons énergisantes, la cigarette, je suis contre ça. Il y a des choses à faire pour les jeunes avec le centre communautaire », soutient-il.Cela dit, il se considère très chanceux de vivre à Saint-Hyacinthe, une ville qu’il trouve formidable. « Jamais je ne retournerais à Montréal. Saint-Hyacinthe, c’est ma ville, je suis content que mes filles soient élevées ici. Il y a tellement de belles choses qui s’en viennent ». Sportif de nature, il exprime un souhait : que Saint-Hyacinthe rafraîchisse le stade L.-P.-Gaucher pour attirer une nouvelle équipe de hockey junior majeur.