17 octobre 2013 - 00:00
Élection dans Saint-Sacrement
Marcel Delage, le gars du quartier
Par: Le Courrier
Marcel Delage, candidat dans le district Saint-Sacrement.

Marcel Delage, candidat dans le district Saint-Sacrement.

Marcel Delage, candidat dans le district Saint-Sacrement.

Marcel Delage, candidat dans le district Saint-Sacrement.

Arrivé à Saint-Hyacinthe à l'âge de 13 ans, Marcel Delage a atterri avec sa famille dans le district Saint-Sacrement, un quartier qu'il adore littéralement et qu'il souhaite maintenant représenter au conseil municipal.

Pour cela, évidemment, il doit convaincre ses électeurs qu’il saura mieux les représenter que la conseillère sortante, Brigitte Sansoucy.

« La grande différence entre Mme Sansoucy et moi, c’est que je demeure dans le quartier. Je n’ai rien à lui reprocher en particulier et je ne suis pas là pour lui faire la guerre, mais les gens aiment que leur représentant soit du quartier », croit-il.Âgé de 38 ans et père de deux fillettes, Marcel Delage est un cuisinier en recherche d’emploi qui dit se passionner pour son art. Il aime faire du bénévolat – il a participé, entre autres choses, à l’opération Nez rouge et a aidé aux cuisines du Centre de bénévolat – et ce sont ces activités qui lui ont donné l’idée d’entrer en politique municipale. « Le bénévolat, c’est très valorisant et ça donne le goût de travailler pour sa communauté. Je veux être plus près des gens et faire la différence dans mon quartier », explique-t-il.Depuis la fin septembre, il fait beaucoup de porte-à-porte dans le district – les citoyens, dit-il, aiment ce contact avec un candidat qui se déplace pour aller les voir – et en apprend davantage sur les problèmes du quartier. « À beaucoup d’endroits, les trottoirs sont dans un état lamentable; on me dit aussi qu’entre Sainte-Catherine et Nelson, l’eau potable n’a pas bon goût, que sur Desaulnier, il n’y a pas assez de stop », énumère-t-il.Au-delà des petits et gros bobos du quartier, c’est la situation des jeunes qui y vivent qui le préoccupe surtout. Il estime que dans Saint-Sacrement, il devrait exister davantage d’activités destinées aux jeunes, comme ceux qu’il voit s’attrouper le soir, entre 22 h et 23 h. « Il y a de l’action à ces heures-là, et ça m’inquiète : les boissons énergisantes, la cigarette, je suis contre ça. Il y a des choses à faire pour les jeunes avec le centre communautaire », soutient-il.Cela dit, il se considère très chanceux de vivre à Saint-Hyacinthe, une ville qu’il trouve formidable. « Jamais je ne retournerais à Montréal. Saint-Hyacinthe, c’est ma ville, je suis content que mes filles soient élevées ici. Il y a tellement de belles choses qui s’en viennent ». Sportif de nature, il exprime un souhait : que Saint-Hyacinthe rafraîchisse le stade L.-P.-Gaucher pour attirer une nouvelle équipe de hockey junior majeur.

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