5 mars 2015 - 00:00
Marche de la victoire pour Jean-Guy Roy
Par: Jennifer Blanchette | Initiative de journalisme local | Le Courrier
Le Maskoutain Jean-Guy Roy, qui a perdu 278 livres, a relevé haut la main son défi de parcourir à la marche la distance entre Saint-Hyacinthe et l’Oratoire Saint-Joseph, à Montréal. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Le Maskoutain Jean-Guy Roy, qui a perdu 278 livres, a relevé haut la main son défi de parcourir à la marche la distance entre Saint-Hyacinthe et l’Oratoire Saint-Joseph, à Montréal. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Le Maskoutain Jean-Guy Roy, qui a perdu 278 livres, a relevé haut la main son défi de parcourir à la marche la distance entre Saint-Hyacinthe et l’Oratoire Saint-Joseph, à Montréal. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Le Maskoutain Jean-Guy Roy, qui a perdu 278 livres, a relevé haut la main son défi de parcourir à la marche la distance entre Saint-Hyacinthe et l’Oratoire Saint-Joseph, à Montréal. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Le Maskoutain Jean-Guy Roy enchaîne les exploits. Après avoir perdu 278 livres en une trentaine de mois, il vient de parcourir à la marche les

Ce parcours était en quelque sorte le couronnement de son dur labeur des trois dernières années puisqu’il visait à amasser des fonds pour l’abdominoplastie, une chirurgie pour retirer l’excédent de peau du ventre, que subira M. Roy à Cuba, en mars.

Le chemin de croix du Maskoutain a débuté le 21 février à 10 h à la porte des maires de Saint-Hyacinthe, où étaient réunis famille et amis, et il s’est achevé le lendemain en après-midi au pied de l’Oratoire Saint-Joseph.

Au total, celui qui pesait autrefois 485 livres a marché la distance de 58 kilomètres en 15 heures. Il s’accordait 10 minutes de pause toutes les heures afin de bien s’hydrater et vérifier son état de santé.

« J’ai découvert tout ce que j’étais capable de faire. Que des barrières, il n’y en a pas et qu’on peut toujours dépasser ses limites », témoigne Jean-Guy Roy, au lendemain de sa randonnée.

Il a d’ailleurs pleinement ressenti ce qu’il venait d’accomplir après avoir gravi les 283 marches de l’Oratoire Saint-Joseph, la dernière épreuve, mais non la moindre du trajet.

« Une fois rendu en haut, j’avais tellement d’émotions en dedans de moi. De la joie, de l’accomplissement, de la fierté. J’ai plié mon dossard de randonnée, je l’ai déposé au pied de la statue de Saint-Joseph et là, les larmes se sont mises à couler », se souvient M. Roy.

S’il était vêtu pour affronter une température de -30°C, Dame nature s’est avérée plutôt clémente avec lui. Seule la soirée de samedi a été plus ardue en raison de l’accumulation de neige et des bourrasques qui lui fouettaient le visage.

« Par endroits, les trottoirs n’étaient pas bien déblayés et tu le sens tout de suite lorsque tu poses ton pied au sol. Marcher dans la slush n’était pas très évident non plus », raconte le Maskoutain.

Son entraîneur et ami de l’entreprise Bien-Être Express, Vincent Laurendeau, s’est dit très fier de son protégé. « Le mental de Jean-Guy était très fort. J’avais peur qu’il me dise que c’était trop pour lui à un certain moment et jamais il n’en a parlé. Je suis content que ça se soit déroulé de cette façon », affirme-t-il.

Le support de M. Laurendeau a été inestimable pour le Maskoutain, car depuis le début, il l’a accompagné dans sa perte de poids, en plus d’avoir coordonné la logistique entourant la marche. Les deux hommes s’envoleront ensemble pour Cuba à la fin mars pour la chirurgie de Jean-Guy Roy.

Le défi sportif de M. Roy lui a permis d’amasser 5 000 $ afin de financer son opération.

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