15 août 2019 - 14:03
Mariana Mazza célèbre sa 400e chez nous
Par: Maxime Prévost Durand
« C’est une opportunité en or d’avoir pu faire cette tournée depuis trois ans. Je pense que ce n’est pas tout le monde qui peut le faire ni tout le monde qui veut le faire. » Photo Eric Myre

« C’est une opportunité en or d’avoir pu faire cette tournée depuis trois ans. Je pense que ce n’est pas tout le monde qui peut le faire ni tout le monde qui veut le faire. » Photo Eric Myre

Mariana Mazza franchira un cap important ce soir lorsqu’elle montera sur les planches de la salle Desjardins du Centre des arts Juliette-Lassonde. Pour la 400e fois, elle présentera son spectacle Femme ta gueule, dont la tournée a été lancée il y a maintenant près de trois ans.

L’humoriste de 29 ans entamera du même coup une série de trois représentations en autant de soirs à Saint-Hyacinthe dans le cadre de l’Été dans le 450. Il s’agit pratiquement des seuls spectacles qu’elle donne cet été puisqu’elle profitait depuis les dernières semaines de vacances bien méritées, partagées entre son chalet et la Coupe Rogers, notamment. « Et après les spectacles à Saint-Hyacinthe, je repars deux semaines en croisière avec ma mère pour ses 60 ans », lance Mariana dans un entretien téléphonique avec LE COURRIER la semaine dernière.

Même si elle en sera à sa 400e représentation, c’est avec une excitation renouvelée qu’elle viendra présenter pour une énième fois son spectacle Femme ta gueule au CAJL puisqu’un nouveau segment intitulé « Les dialogues du vagin » sera ajouté à la fin de chaque spectacle. Il s’agira d’une occasion pour le public d’avoir une discussion privilégiée avec leur humoriste chouchou.

« C’est quelque chose qu’on va essayer pour la première fois à Saint-Hyacinthe, les gens vont pouvoir me poser toutes les questions qu’ils veulent après le spectacle. Je ne sais même pas trop moi-même à quoi ça va ressembler encore. Il va me rester encore quatre mois de tournée environ avec ce show-là et j’avais envie de quelque chose de différent et de nouveau pour me booster jusqu’au fil d’arrivée », affirme-t-elle.

Parce qu’il ne faut pas se le cacher, répéter pendant près de trois ans les mêmes numéros chaque soir permet d’entrer dans une zone de confort qui pourrait devenir lassante avec le temps. Mais Mariana est surtout reconnaissante d’avoir pu promener ce premier spectacle aussi longtemps.

« C’est une opportunité en or d’avoir pu faire cette tournée depuis trois ans. Je pense que ce n’est pas tout le monde qui peut le faire ni tout le monde qui veut le faire », soutient-elle.

Cela lui a tout de même permis d’écrire son deuxième spectacle, déjà titré Impolie, qu’elle s’apprête à roder dans les bars cet automne. « Ça va être violent, s’enthousiasme-t-elle. Je sais que ça ne fera pas l’unanimité, mais je ne vais pas le changer. »

Forte de son expérience avec Femme ta gueule, Mariana ne compte toutefois pas répéter l’expérience d’une tournée aussi longue pour son deuxième spectacle. « Je trouve ça vraiment le fun de l’avoir fait, mais pu jamais! Ça prend beaucoup d’énergie et de concentration », ajoute la volubile humoriste.

Les trois représentations de Femme ta gueule qui auront lieu au Centre des arts Juliette-Lassonde ce soir, vendredi et samedi seront les dernières en sol maskoutain pour cette tournée.

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