12 avril 2012 - 00:00
Maxime-Claude L’Écuyer signe un 3 e court métrage
Par: Le Courrier
Le court métrage <em>L'état des lieux</em>, réalisé par Maxime-Claude L'Écuyer a été présenté lors du 30 e Rendez-vous du cinéma québécois, le jeudi 23 février.

Le court métrage <em>L'état des lieux</em>, réalisé par Maxime-Claude L'Écuyer a été présenté lors du 30 e Rendez-vous du cinéma québécois, le jeudi 23 février.

Le court métrage <em>L'état des lieux</em>, réalisé par Maxime-Claude L'Écuyer a été présenté lors du 30 e Rendez-vous du cinéma québécois, le jeudi 23 février.

Le court métrage <em>L'état des lieux</em>, réalisé par Maxime-Claude L'Écuyer a été présenté lors du 30 e Rendez-vous du cinéma québécois, le jeudi 23 février.

Le réalisateur et scénariste d'origine maskoutaine, Maxime-Claude L'Écuyer, signe un troisième court métrage, L'état des lieux, qui, après avoir été présenté au 30 e Rendez-vous du cinéma québécois, tente de perdurer dans le circuit des festivals de court métrage à travers le monde.

Après avoir écrit et réalisé le court métrage, La Cloison, présenté dans plusieurs festivals au Canada et en Europe ainsi que Sheng Qi (Souffle de vie) en 2010, présenté, entre autres, aux Jeux olympiques de Vancouver, Maxime-Claude L’Écuyer relance l’aventure avec le court métrage L’état des lieux. Celui-ci a été présenté le jeudi 23 février, lors du 30 e Rendez-vous du cinéma québécois au Cinéma ONF dans le programme Mémoire.

Mettant en vedette le Maskoutain d’origine Francis Plante et la voix de Catherine Renaud, L’état des lieux raconte l’histoire d’un homme qui retourne au chalet de son enfance, vendu pendant son absence, à la suite du décès de son père. Illustrant la perte du patrimoine et le désir de se le réapproprier, ce court métrage témoigne d’une recherche identitaire, en écho avec un avenir incertain, où les lieux d’appartenance doivent être reconstruits, explique le réalisateur et scénariste.« Ce n’est pas que je suis nostalgique d’un Québec d’autrefois. Mais j’ai voulu m’inspirer de l’histoire d’un ami parce que son récit m’a touché et parce que c’est, selon moi, un peu l’histoire du Québec », commente-t-il.Filmé pendant deux jours à Sainte-Majorique, près de Drummondville, ce court métrage de onze minutes, principalement en noir et blanc, laisse les lieux parler d’eux-mêmes et privilégie la réflexion du spectateur à travers celle du personnage principal qui constate l’état des lieux à la suite de l’abandon.« Le personnage fait une réflexion sur les valeurs d’une époque et qui, en faisant son deuil, repart avec une partie de son patrimoine et le désir de rebâtir un Québec à l’image de ses racines. »Avec le Maskoutain d’origine, Martin M. Messier, à la conception sonore et Carl Bastien qui signe la musique originale, L’état des lieux a ouvert la soirée lors de sa présentation au 30 e Rendez-vous du cinéma québécois, suivi d’autres courts métrages, dont Dimanche de Patrick Doyon, un film d’animation qui a mérité une nomination aux Oscars. Le court métrage a été soumis à plusieurs festivals à travers le monde. Le réalisateur et scénariste attend des réponses, entre autres, de festivals en Allemagne, Italie et Espagne. Maxime-Claude L’Écuyer a terminé un quatrième court métrage Suki, qui met en vedette le Maskoutain d’origine Benoît St-Hilaire, qui sera aussi soumis à plusieurs festivals. Le scénariste et réalisateur travaille actuellement au développement de son premier long métrage intitulé Pentiment. Pour suivre la carrière du film L’état des lieux dans les festivals ou celle de Maxime-Claude L’Écuyer, on peut consulter le site Internet maximeclaudelecuyer.com.

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