27 février 2020 - 15:49
D’hier à aujourd’hui
Mettre en lumière des artistes et des organismes locaux
Par: Maxime Prévost Durand
Sur la photo, l’instigateur du rendez-vous D’hier à aujourd’hui, Yves Morier, en compagnie des artistes Manon Tétreault et Sophie Côté, du président d’honneur Louis Tremblay, artiste maître, et de la peintre Manon Marchand, invitée de marque. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Sur la photo, l’instigateur du rendez-vous D’hier à aujourd’hui, Yves Morier, en compagnie des artistes Manon Tétreault et Sophie Côté, du président d’honneur Louis Tremblay, artiste maître, et de la peintre Manon Marchand, invitée de marque. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Faire mieux connaître et apprécier les artistes locaux en arts visuels tout en supportant financièrement des organismes maskoutains d’entraide humaine, voilà la mission que s’est donnée le juge à la retraite Yves Morier, un féru d’art qui possède un atelier à son nom.

Lui-même peintre et collectionneur, il dévoilera en juin son projet D’hier à aujourd’hui, où expositions, démonstrations et conférences animeront le Centre culturel Humania Assurance durant trois jours. Pour l’occasion, une centaine de toiles de sa propre collection, réalisées par des artistes maîtres et des artistes locaux, seront mises en vente au profit de la Maison l’Alcôve, Le Phare et Satellite. La moitié du produit des ventes leur sera redistribué équitablement, tandis que l’autre moitié ira aux artistes.

Ce rendez-vous se tiendra du 12 au 14 juin sous la présidence d’honneur du maître Louis Tremblay, mentor d’Yves Morier en ce qui a trait à la peinture. Ce peintre de Baie-Saint-Paul cumule plus de 50 ans de métier et a souvent exposé à Saint-Hyacinthe par le passé, à commencer par la galerie Martin à la fin des années 1970, où il a affiché à plusieurs reprises. En plus de présenter des toiles retraçant sa carrière, M. Tremblay y livrera quatre conférences au sujet de son cheminement, sous la thématique « d’hier à aujourd’hui » qui marque l’ensemble des activités.

D’autres artistes prendront également la parole durant cette fin de semaine, dont Yves Morier lui-même et l’artiste verrière maskoutaine Sophie Côté ainsi que l’artiste peintre Manon Tétreault, qui proposera une démo-conférence. La peintre Manon Marchand agira quant à elle comme invitée de marque.

Parmi les œuvres d’artistes locaux qui seront exposées, certaines ont même été créées spécialement pour le rendez-vous D’hier à aujourd’hui, avec comme inspiration le grand maître fauve Henri Matisse.

« Ce sera un événement unique de médiation culturelle et de démocratisation de l’art pour l’humain », a mentionné Yves Morier lors d’un point de presse dévoilant les grandes lignes de ce week-end d’activités.

Médiation culturelle, vraiment? La Ville de Saint-Hyacinthe ne semble pas être tout à fait du même avis puisque la demande de M. Morier pour obtenir du soutien en ce sens lui a été refusée, a-t-il indiqué. Mais cela n’a pas freiné sa volonté d’organiser D’hier à aujourd’hui.

Les trois organismes qui en bénéficieront se sont montrés reconnaissants qu’on ait pensé à eux dans le cadre de cet événement. « Avec les retombées, on va pouvoir aider encore plus de familles », a notamment mentionné la directrice générale du Phare, Saint-Hyacinthe et régions, Angelika Gil.

Cette fin de semaine d’activités sera lancée avec un grand tapis rouge animé par Marc Perreault, suivi d’un vernissage accompagné par une performance musicale du groupe jazz Phil So Good. Pour être cohérente avec la mission des organismes bénéficiaires de l’événement, l’organisation privilégiera un esprit « de modération et d’abstinence » en servant, entre autres, des dégustations de moûts de pommes non alcoolisés et de chocolats fins. En plus des conférences et des visites proposées, une vente à la criée viendra clore cette première édition D’hier à aujourd’hui.

Pour pouvoir participer à l’ensemble des activités, un passeport au coût de 50 $ sera en vente. L’argent qui sera remis aux trois organismes ciblés proviendra toutefois uniquement de la vente de tableaux. Certaines plages horaires ciblées permettront l’entrée gratuite au grand public.

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